Jean François Boissonade de FontarabieJean François Boissonade de Fontarabie
Jean François Boissonade de Fontarabie, né à Paris le et mort à Passy le , est un helléniste français. BiographieOriginaire d'une famille de Gascogne, il fait ses études au collège d'Harcourt de Paris. Il entre dans l'administration en 1792 en étant rattaché au ministère des Relations extérieures puis il devient secrétaire de préfecture de la Haute-Marne en 1795[1]. Il contribue en tant que critique littéraire au Magasin encyclopédique d'Aubin-Louis Millin de Grandmaison, au Journal des Débats et au Mercure de France. Après avoir débuté comme helléniste en 1806 par une édition des Héroïques de Philostrate, il est nommé assistant de littérature grecque de Pierre-Henri Larcher à la Sorbonne en 1809, puis il remplace ce dernier en devenant professeur titulaire en 1813[1]. La même année, il est élu membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres. De 1814 à 1826, il participe à 26 soutenances de thèses de doctorat ès lettres en qualité de membre du jury[2]. Il occupe la chaire de langue et littérature grecques au Collège de France de 1828 à 1855. Sa principale contribution aux études helléniques est l'édition d'un grand nombre d'auteurs appartenant pour la plupart à l'antiquité tardive. Jean François Boissonade a également contribué aux Notices des manuscrits de la Bibliothèque impériale et à la Biographie universelle de Louis-Gabriel Michaud. Époux de Marie-Rose-Angélique Boutry, mariage le à Paris, il est le père de Gustave Émile Boissonade (ce dernier étant né Gustave Émile Boutry à Vincennes et légitimé ensuite, registre de Vincennes, naissances 1825, acte n° 55, vue 12/78) Principales publications
HommageLa rue Boissonade est une rue du 14e arrondissement de Paris. Notes et références
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