Jean Chazy

Jean Chazy
Fonction
Président
Société mathématique de France
janvier -
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 72 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Jean François ChazyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Université de Paris (-)
École centrale de Lille (-)
Université de Lille (-)
Université de Grenoble (d) ()
Lycée Buffon (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Conflit
Distinctions
Œuvres principales
Chazy equation (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Jean Chazy, né le à Villefranche-sur-Saône et mort le en son domicile dans le 6e arrondissement de Paris, est un mathématicien français spécialisé dans l'étude du mouvement des corps célestes. Il soutint en 1910 sa thèse, relative aux « équations différentielles du troisième ordre et d'ordre supérieur dont l'intégrale générale a ses points critiques fixes ».

Biographie

Jean, François[1] Chazy naît le [1],[2] à Villefranche-sur-Saône[1],[2] (Rhône)[3]. Il est le fils de Claude Chazy et de son épouse Claudine, née Genetton[1].

Maître de conférences en mécanique générale puis professeur de mathématique générales (1911-1920) puis d'analyse (1920-1925) à la faculté des sciences de Lille, il assure également des cours de mécanique à l'Institut industriel du Nord (École centrale de Lille).

Membre du Bureau des longitudes, il étudia notamment le problème des trois corps (1913) ainsi que l'énigme de l'avance du périhélie de Mercure et sa résolution par la théorie de la relativité.

Il devint maître de conférences à l'École centrale des arts et manufactures, en sus de son cours à Lille[4].

Au début de la Première Guerre mondiale, il est mobilisé et sert, comme officier, dans une section de repérage[1]. En , il réussit à déterminer l'emplacement de la Grosse Bertha[1].

Le il est chargé du cours de mathématiques générales à la Faculté des sciences de Paris. Le il est nommé maitre de conférences de calcul des probabilités et physique mathématique. Il obtient le titre de professeur sans chaire le puis est nommé professeur titulaire de la chaire de mécanique rationnelle de la Faculté des sciences de Paris le .

Il fut élu à l'Académie des sciences (chaire d'astronomie, 1937). Il est transféré dans la chaire de mécanique analytique et mécanique céleste de la Faculté des sciences de Paris en 1941, chaire qu'il conserve jusqu'en 1953.

Chazy meurt le [1],[5] dans le 6e arrondissement[1] de Paris[5] (Seine)[6].

Honneurs et distinctions

Chazy est lauréat du grand prix des sciences mathématiques en [7] puis du prix Benjamin-Valz en [7] et du prix Pontécoulant en [7].

Le , il est élu membre de l'Académie des sciences, section d'astronomie[7],[5]. Il est aussi membre de l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique[7],[5] et de l'Académie roumaine[7],[5] ainsi que membre correspondant de l'Académie des sciences du Pérou[5] et de l'Institut de Coïmbra[5].

Œuvres

  • « Remarques sur les problèmes des deux corps et des trois corps », CRAS,‎ .
  • « Sur les singularités impossibles du problème des n corps », CRAS,‎ .
  • [Chazy 1922] « Sur l'allure du mouvement dans le problème des trois corps quand le temps croît indéfiniment », Annales scientifiques de l'École normale supérieure, 3e série, t. 39,‎ , p. 29-130 (DOI 10.24033/asens.739, lire en ligne).
  • « Sur la stabilité avec la loi du cube des distances », Bulletin astronomique,‎ 1920-21.
  • « Sur les solutions isocèles du problème des trois corps », Bulletin astronomique,‎ 1920-21.
  • « Sur les courbes définies par les équations différentielles du second ordre », CRAS et Bulletin astronomique,‎ 1920-21.
  • « Sur la stabilité à la Poisson dans le problème des trois corps », CRAS,‎ 1920-21.
  • « Sur la stabilité dans le problème des trois corps », CRAS,‎ 1920-21.
  • La théorie de la relativité et la mécanique céleste (vol. 1, 1928 ; vol. 2, 1930), éd. Gauthier-Villars, Paris
  • Cours de mécanique rationnelle. (2 vol., 1933 ; rééd. 1941-1942, 1948, 1952), éd. Gauthier-Villars, Paris
  • Mécanique céleste: équations canoniques et variation des constantes (1953), Presses Universitaires de France, Coll. Euclide, Paris

Notes et références

  1. a b c d e f g et h Charle et Telkès 1989, p. 79.
  2. a et b Darmois 1957, p. 35.
  3. Archives du Rhône, commune de Villefranche-sur-Saône, acte de naissance no 179, année 1882 (vues 31/54) (avec mention marginale de décès)
  4. Jean Chazy, Notice sur les travaux scientifiques de M. Jean Chazy, professeur à la Faculté des sciences de Lille, maître de conférences à l'École centrale des arts et manufactures, Paris, Impr. J. Téqui, , In-8°, 48 p. (BNF 31937232)
  5. a b c d e f et g Darmois 1957, p. 36.
  6. Archives de Paris 6e, acte de décès no 220, année 1955 (vue 23/31)
  7. a b c d e et f Charle et Telkès 1989, p. 80.

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes