Pierre-Jean de Bourcet, Jean-Baptiste Bourcet pour l'état-civil[1], né à Usseaux, le [1], et mort à Corte, (à 58 ans) est un militaire qui a joué un rôle clé dans la réalisation des cartes des Alpes dont l'établissement avait été confié à son frère Pierre Bourcet, et dans l'établissement de la carte de la Provence orientale qu'il dirige en personne.
Il a douze frères et sœurs dont plusieurs meurent en bas âge. Douze naissent à Usseaux. Seule une fille, Anne-Marie Bourcet, nait à Briançon en 1710. Elle a pour marraine Marie Grand de Champrouët[3] qui appartient à l'une des rares familles nobles de la ville et cette présence témoigne de l'appartenance de Daniel-André Bourcet et de son épouse au groupe social des notables briançonnais.
Michel Bourcet, né le et mort le .
Marie-Magdeleine Bourcet, née le , elle épouse de Charles César Magnien et vit à Usseaux.
Anne-Marie Bourcet, née le à Briançon[3], et morte le (à 88 ans).
Jean qui nait le est le dernier de la famille et 23 ans séparent sa naissance de celle de son aîné.
Union et descendance
Pierre Joseph (Jean-Baptiste pour l'état civil) épouse, le [2]., en l'église Saint-Louis de Grenoble, Marguerite-Victoire Lovat, fille de François Lovat, conseiller du roi et correcteur de la Chambre des Comptes de Paris, et de Geneviève Delespine[2]. Les témoins de ce mariage sont : le brigadier Pierre-Joseph Bourcet, frère du marié, Juste-André Chambon, conseiller à la Cour des Comptes du Dauphiné, le docteur Jacques Bayle, médecin ordinaire du roi et Joseph Lovat, frère de l'épouse[2].
De cette union naissent :
Pierre-François, né le à Grenoble[4], mort en bas âge.
Pierre-Jean , né à Grenoble, le et mort à Naples en 1822.
Jean, officier au corps du Génie, mort à Mézières en 1773.
Marie-Victoire née le à Grenoble[5]. Elle épouse le , à Fontaine, Louis-Henri de Baratier, seigneur de Seigneur de Pommeaux et les Robins, capitaine d'infanterie, ingénieur ordinaire du roi, et fils de Joseph-François de Baratier, maître à la Chambre des comptes du Dauphiné et de Marie Thérèse de Pétichet[6],[note 4]. Elle décède à Grenoble le (à 80 ans)[7].
Le , il est nommé directeur des fortifications de Corse[11].
Le , il est élevé, à titre posthume, à la dignité de maréchal de camp des armées du roi. Ce grade d'officier général, en vertu d'un édit royal de , confère la noblesse militaire héréditaire à sa descendance légitime, née et à naître.
Son fils Pierre-Jean de Bourcet obtient, le , une ordonnance de la Chambre des Comptes du Dauphiné qui reconnaît son appartenance à la noblesse sur la base de l'enregistrement du brevet de maréchal de camp accordé à son père[11].
Bibliographie
Monographies et ouvrages généraux
Louis-Étienne Ganeau, Suite de la Clef, ou Journal historique sur les matières du temps, t. XC, Louis-Étienne Ganeau, (lire en ligne), p. 392.
Edmond Maignien, L'ingénieur militaire Bourcet et sa famille, Grenoble, Xavier Drevet, , 48 p. (lire en ligne).
M. Pinard (ancien archiviste du ministère de la Guerre)., Chronologie historique-militaire, contenant l'histoire de la création de toutes les charges, dignités et grades militaires supérieurs, de toutes les personnes qui les ont possédés... des troupes de la maison du Roi. Chronologie des brigadiers d'infanterie jusqu'au 24 mars 1772, t. Huitième, Paris, Eugène Onfroy, (lire en ligne).