Daniel-André Bourcet est le fils de Michel Bourcet dit « Michelon » et de Magdeleine de Brun.
Daniel-André Bourcet épouse le à Usseaux, Marie-Magdeleine Légier. Celle-ci est née à Lazer le et morte à Usseaux le (à 58 ans).
Treize enfants naissent de cette union, dont plusieurs meurent en bas âge. Douze naissent à Usseaux. Seule une fille, Anne-Marie Bourcet, naît à Briançon en 1710. Elle a pour marraine Marie Grand de Champrouët[3] qui appartient à l'une des rares familles nobles de la ville et cette présence témoigne de l'appartenance de Daniel-André Bourcet et de son épouse au groupe social des notables briançonnais.
Michel Bourcet, né le et mort le .
Marie-Magdeleine Bourcet, née le , elle épouse de Charles César Magnien et vit à Usseaux.
Le , lors de la prise de Fenestrelle par les troupes du Duc de Savoie Victor-Amédée II, que commande le général Bernhard Otto von Rehbinder(it), il est chargé de défendre la redoute du col de la Fenestre. Après la reddition du Fort Mutin, il défend la position qui lui a été confiée pendant une huitaine de jours, puis, à la tête d'une soixantaine d'hommes[6], il force les lignes ennemies et parvient à rejoindre le camp du maréchal de Villars au col de Côte-Plane.
Après les Traités d'Utrecht de 1713 — qui voient une partie des vallées du Dauphiné situées en piémont italien passer au duché de Savoie, dont la vallée où est Usseaux — afin de rester français, Daniel-André Bourcet et Marie-Magdeleine Légier s'installent à Briançon[7].
Notes et références
Notes
↑Usseaux est jusqu'en 1713, une communauté du baillage de Briançon qui appartient au Dauphiné et dont le souverain est le roi de France. Elle jouit des libertés dont bénéficient les communautés briançonnaises dans le cadre de la « République des escartons ». Elle est cédée, comme l'ensemble du Val Cluson, du Haut Val Varache et du Haut Val de Suse au duc de Savoie, mais continue de bénéficier, dans le cadre du royaume de Sardaigne de ses libertés traditionnelles. Usseaux est aujourd'hui une commune de la ville métropolitaine de Turin
↑L'acte de sépulture de Daniel André Bourcet est minimal car il tient sur une ligne dans le registre. Le curé avait probablement oublié de l'enregistrer et réparé comme il pouvait l'erreur
↑ a et bDeux des filles de Daniel-André Bourcet et de Magdeleine de Brun ont été prénommées Suzanne
↑Cette seconde Suzanne Bourcet est très probablement aussi morte en bas âge.
Pierre Joseph de Bourcet, Mémoire militaire sur les frontières de la France, du Piémont et de la Savoie, depuis l'embouchure du Var jusqu'au lac de Genève., Berlin, Decker, , 416 p. (lire en ligne).
Arthur-Paul Bourgoignon (auteur, correspondant de l'Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Savoie) et Laurent Morand (éditeur scientifique), Mémoire sur Daniel-André Bourcet, présenté à la séance du 7 avril 1892, Mémoires de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie., vol. Quatrième Série, t. IV, Chambery, Imprimerie générale savoisienne, , 464 p. (BNF34438672, lire en ligne).
Johannès Pallière, De la Savoie au Comté de Nice en 1760 : les secrets de la nouvelle frontière, Montmélian, La Fontaine de Siloë, , 187 p. (ISBN2-84206-138-1, lire en ligne).
Joseph Perreau, L'épopée des Alpes : épisodes de l'histoire militaire des Alpes, Berwick, Bourcet, Napoléon, t. II, Paris et Nancy, Berger-Levrault, , 472 p. (lire en ligne).