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Jean Baptiste Alexandre Strolz, né le à Belfort et mort le à Paris, est un général français de la Révolution et de l’Empire. Il était le chef d' état major d'André Masséna pendant la campagne d'Italie[1]; gouverneur de la province de Basilicate ; aide de camp de Joseph Bonaparte, roi de Naples et roi d'Espagne ; baron du Premier Empire français ; membre du Parlement et pair de France. Strolz est l'un des noms inscrits sous l'arc de triomphe de l'Étoile, à la colonne 22[2],[3]
Origines
Né le à Belfort, 5 rue de l'Etuve comme deuxième fils[4] de Peter Leo(pold) plus tard nommé Pierre Léon Strolz, architecte d'origine de la mineure nobilité autrichienne de Vorarlberg, inspecteur des ponts et chaussées, et de Marie Claire, née Schmitt[5]. La famille a une proche amitié avec la famille de Jean-Baptiste Kléber et après la mort du père de Kléber avec son beau-père Jean-Martin Burger entrepreneur et maître charpentier qui travaille souvent avec Pierre Léon. Le 12 janvier 1791, Pierre Leon and Kléber travaillent comme expèrts-éstimateurs de l'abbaye sécularisée de Masevaux[6].
Ses parents l'ont destiné au barreau, mais la Révolution et la suggestion de Kléber qui, comme ancien officier de l'Armée impériale allemande s' a securisé un brevet de lieutenant-colonel [7],[8] le fit entrer dans l'armée comme engagé volontaire au 1er régiment de chasseurs à cheval en 1790.
Il est sous-chef de l'état major général de l'Armée d'Italie, nommé Colonel sur le champ de bataille de Verona le par Massena[9]. Il se bat à Austerlitz, où il reçoit le 2 décembre 1805 treize coups de lance[10],[11]. En , il est choisi comme adjutant general par Joseph Bonaparte[12]. Confirmé comme colonel du régiment des chevaux légers de la garde royale du royaume des Deux-Siciles le 25 juillet 1806[12]. Strolz est nommé général de brigade de l'armée du roi de Naples le )[1]. En 1807, il est gouverneur de la province de Basilicate, combattant les insurgés loyaux au roi Ferdinand [1]. Le [1], il est nommé 1er écuyer et aide de camp du roi Joseph Bonaparte roi de Naples. Strolz commande une brigade d'infanterie sous les ordres du général Mathieu lors des préparatifs de l'expédition de Sicile.
Il est transféré au service du royaume d'Espagne et entre Madrid avec le roi Joseph le , retraite de la ville le [1] où il est encore une fois aide de camp du roi,
Il est cité par Napoléon Bonaparte pour vaillance pendent la bataille d'Espinosa de los Monteros le 8 novembre 1808[13]. Il se signale à Talavera les 27 et . Le 30 aout 1809, le roi Joseph écrit à Napoléon :
« Le général Strolz, mon aide de camp a eu le bonheur de commander la brigade qui a fait prisonnier le 23e régiment de cavalerie anglais. Je prie Votre Majesté de le nommer officier de la Légion d'honneur, il est déjà légionnaire, c'est une récompense qu'il regarde comme au-dessous de tout ce qu'on pourrait faire pour lui. C'est le même officier que Votre Majesté chargea d'une reconnaissance en arrivant à Vittoria, et qui, en ayant rendu compte à Votre Majesté à Burgos, mérita qu'elle me dit: "Voilà un officier de la bonne roche" Il l'a prouvé au combat d'Alcabon, à Talavera et à Almonacid[14]. »
Strolz reçoit une dotation de deux millions Reals de la part du roi Joseph le 11 septembre 1809[15];
Baron de l'Empire par lettres patentes du , il est fait général de division et le passe au grade de lieutenant général[16],[17]. Début 1814 il est réintégré dans les rangs de la Grande Armée, au grade de général de brigade. Il est confirmé le comme le grade de général de division de l'armée française avec date du rang [17]. Le , il reçoit confirmation officielle comme aide-de camp de Joseph Bonaparte en France avec la date du [18].
II défend Paris contre les coalisés les 30 et .
Strolz remet les derniers ordres de Joseph Bonaparte au maréchal Marmont sur les hauteurs de Belleville pendant la bataille de Paris le [17] et est présent à l'abdication de l'empereur Napoléon à Fontainebleau le . Le 10 juillet 1814, Strolz est mis en retraite avec le grade de lieutenant général.
Cent Jours
Après le retour de Napoléon de l'île d'Elbe, Strolz est fait gouverneur de Strasbourg. Le il reçoit le commandement de la 9e division de cavalerie, formée de la 1re brigade de cavalerie du général André Burthe, du 5e régiment de dragons (4 escadrons) sous le colonel Jean-Baptiste-Antoine Canavas de Saint-Amand et du 13e régiment de dragons (4 escadrons) sous le colonel Jean-Baptiste Saviot. L'ensemble, avec la 10e division de cavalerie du général Chastel et deux batteries d'artillerie de la 9e division de cavalerie du général Strolz, faisait partie du 2e corps de cavalerie de l'armée de Belgique de Napoléon du général Rémy Joseph Isidore Exelmans.
Bataille de Ligny
L'après-midi du , la cavalerie de Strolz a poursuivi l'arrière-garde prussienne, ses dragons ont battu le 6e régiment de uhlans et sorti le bataillon d'infanterie allemande des bois de Gilly en Belgique. Le , le IIe Corps de cavalerie d'Exelmans a défendu le flanc droit de la dernière victoire de Napoléon. Les résultats de reconnaissance ont signalé la position de 20 000 Prussiens en retraite à Gembloux, mais les effectifs de Strolz et Louis Pierre Aimé Chastel, avec 3 000 cavaliers seulement, étaient trop faibles pour une attaque le .
Waterloo
Pendant la bataille de Waterloo le , la 9e division de cavalerie de Strolz a combattu à Wavre au flanc gauche au bord ouest de la rivière Dyle, Chastel gardant le flanc droit au bord Est. Le 20e régiment de dragons est engagé pendant les combats du à Namur.
Rocquencourt et Le Chesnay
Le , la Grande Armée de Napoléon a obtenu ses dernières victoires à Rocquencourt et Le Chesnay, la 2e division de cavalerie du général Strolz avec trois bataillons du 44e régiment d'infanterie et un demi bataillon de la Garde Nationale de Sèvres battent la brigade de cavalerie prussienne du lieutenant-colonel Eston von Sohr, détruisant le 3e régiment des hussards de Brandenbourg et le 5e régiment des hussards de Poméranie.
Restauration
Il est mis en non-activité le au retour de Louis XVIII mais il succède en 1820 au général Lauriston comme commissaire extraordinaire du roi à Brest. Ayant quitté peu après ces fonctions, il se retire en Alsace où il s'occupe d'agriculture.
Révolution de Juillet 1830
Après la révolution de 1830, Louis-Philippe Ier le rappelle au service en qualité d'inspecteur général de la gendarmerie, nommé par le maréchal Gérard, et le fait lieutenant général de cavalerie. Strolz est député à la Chambre de 1831 à 1837. Élu le , député du 5e collège du Haut-Rhin (Belfort), par 80 voix (156 votants, 171 inscrits), contre 68 à M. Frédéric Japy, et réélu le par 116 voix (186 votants, 213 inscrits), contre 65 à M. Roman. Il siége dans la majorité dévouée aux ministres, et ne se représente pas aux élections de 1837. Grand-croix de la Légion d'honneur le , Louis-Philippe le fait pair de France en 1839[19].
Mariage et enfants
Il s'est marié le , à Rose Éléonore Virginie Louise, née Boinet. ( à Pirmasens, Bavière, à Paris) Ils ont quatre enfants.
Caractérisé comme officier et aide de camp intelligent et courageux le 24mai 1797 (5 Prairial V), par le général François-Joseph Lefebre (1755-1820))[30].
Nommé le 6 septembre 1812 ensemble avec le comte Melito et généraux Merlin et Lucotte comme les officiers qui, en ont favorisé le soutiens de l'Armée de Portugal[32].
Général de brigade, grade confirmé dans l'Armée française le ;
Général de division de l'Armée de l'Empire français avec date de rang du [17];
, mission de reconnaissance pour Joseph Bonaparte sur les canaux du Loing et du Moret, rendez-vous avec le général Pajol[33];
13 février 1814, retour avec mauvaises nouvelles, lignes rompues à Bray, Sens perdue, défense de Fontainebleau nécessaire[34].
Nommé aide de camp du roi Joseph Bonaparte en France le avec date de rang de général de brigade du [18];
Strolz nomme le capitaine Jean Thomas Rocquancourt son aide de camp le 21 février 1814[35]
Strolz remet les derniers ordres de Joseph Bonaparte au maréchal Marmont sur les hauteurs de Belleville pendant la bataille de Paris le [17];
Présent à l'abdication de l'empereur Napoléon à Fontainebleau le ;
Nommé gouverneur de Strasbourg par Napoléon le [36];
Confirmé dans le grade de lieutenant général par Napoléon le 21 April 1815[37];
Nommé commandant de la 9e division de cavalerie le [36],[38];
Bataille de Waterloo
Cité par le général Exelmans pour vaillance pendent les Batailles de Velisy et Roquencourt le [17],[39];
Mis en retraite demi soldé le ;
Nommé lieutenant-général en disponibilité le [40];
Emprisonné pendant la terreur blanche;
Réintégré le , transféré au grand état-major le [41];
Commandant supérieur du département du Finistère et de la place de Brest (provisoire) le [42] ;
Mis en retraite le ;
1823, réintégré pour la guerre d'Espagne, à la suite de l'état major du corps de Louis-Antoine, duc d'Angoulême, fils du futur roi Charles X, présent à la conquête de Madrid et la bataille de Trocadéro[43].
, invité à la table du roi à l'occasion de la visite de Charles X et le Dauphin à Nancy[44].
Réintégré comme lieutenant général et inspecteur général de la Gendarmerie française le [28] ;
Député de la région du Haut-Rhin de 1831 à 1837[45] ;
1832-1835, membre de la Commission chargé de l'examen du projet de loi relative aux pensions des militaires[46];
1833, Institut historique, membre correspondant de la 2e classe - histoire des langues et des littératures[47]
1834, premier souscripteur de l'Économie politique chrétienne ou recherches sur la nature et les causes du paupérisme en France et en Europe[48].
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↑Son frère ainé est Pierre François Émile/ Petrus Franciscus Emilius/ Peter Franz Emil (b.18 septembre 1769), qui a plus tard succédé à son père en tant qu'inspecteur des ponts et des rues en Franche Comté in: Société belfortaine d'émulation 1912, p. 117.
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↑Thiers, Adolphe: Histoire du consulat et de l'empire, Tome XI, Paris 1851, p. 399
↑ a et bGeoffroy de Grandmaison: L'Espagne et Napoleon 1809-1811, Paris 1925, p. 185
↑ a et bM. le maréchal de camp Stroltz, premier écuyer, a été nommé lieutenant général, à la haute satisfaction des Français et des Espagnols, dont il se fait également estimer. Il mérite d'être distingué parmi les personnes qui ont suivi le Roi en Espagne, in: A. Picard, « ? », Publications de la Société d'Histoire Contemporaine, vol. 47, , p.470.
↑Decembre 1795: "Le général Kléber atteste les services, le patriotisme et la capacité du citoyen Strolz' pour le grade de lieutenant dans un regiment", in: Chuquet Arthur: Quatre généraux de la révolution: Hoche & Desaix, Kléber & Marceaux: lettres et notes inédites suivies d'annexes historiques et biographiques, Paris 1911, p. 204
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↑Colonel Jean Theodore Rocquancourt, Officier du Corps de Génie et auteur, a improvisé la Défense de Maastricht pendant le siège de 1813, Sous-Directeur des études à Saint-Cyr 1821, Directeur des ötudes à Saint-Cyr en 1839, 1846 Commanding Officer of the Military Academy of Egypt, General in Egypt. Commandeur de la Légion d' Honneur en 1852, in Alfred Dantès: Dictionnaire Biographique et Bibliographique, Alphabétique et Méthodique des Hommes les plus Remarquables dans les Lettres, les Sciences et les Arts, Paris 1875, p. 867
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↑Ordres et apostilles de Napoléon (1799-1815) (1911). Institut de France. Académie des Sciences morales et politiques, p. 547
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↑État des Changements survenus en 1819 et 1820 Dans les Demi-Soldes et les Traitements de Réforme, Paris 1821, p. 30
↑Le Clere: L'Ami de la Religion et du Roi Paris 1820, p. 428
↑Sitzmann, Édouard: Dictionnaire de Biographie des Hommes Célèbres de l'Alsace : Depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, Tome II, Rixheim (Alsace) 1910, p. 843
↑Voyage du Roi dans les Départements de l'Est, Imprimerie Royale, Paris 1828 p. 176
↑Commission chargé de l'examen du projet de loi relative aux pensions des militaires promus du 20 mars au 7 juillet 1815, 2e Bureau le general Strolz, in: Archives Parlementaires de 1787 à 1860, Librairie administrative de Paul Dupont, 1889 Paris 1889 p. 41
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↑Le général Jean Baptiste Alexandre Baron Strolz écrit le 5 août 1836 au maréchal Maison pour réclamer que son nom soit inscrit sur l’Arc de Triomphe : «Le Moniteur a publié la liste des officiers généraux dont les noms sont inscrits sur le monument de l’Arc de Triomphe. Comme j’apprends que des réclamations
sont faites contre un petit nombre d’omissions, je me détermine aussi quoiqu’avec répugnance mais pour l’honneur de mes fils, de revendiquer ma place dans cette longue et presque générale nomenclature ». Le général Strolz envoie le 6 août 1836, une copie de cette lettre au comte de Montalivet. in: Arnauld Divry - Les 660 noms inscrits sur l’Arc de Triomphe 10-6-2015 https://docplayer.fr/3695646-La-construction-de-l-arc-de-triomphe-de-l-etoile.html
↑Bulletin des Lois du Royaume de France IX Série, Tome 14, p.(6)
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↑Victor Barbier: Monographie des Directions des Douanes de France, établie sur les Documents Officiels et les Publications les plus récentes, p. 383
↑Base de données historique des anciens députés - Assemblée nationale". Assemblee-nationale.fr.