Jean Baptiste Alexandre Strolz

Jean Baptiste Alexandre Strolz
Naissance
Belfort
Décès (à 70 ans)
Ancien 10e arrondissement de Paris
Origine Drapeau de la France France
Arme Cavalerie
Grade Général de division
Années de service 17901839
Distinctions Baron de l'Empire
Grand-croix de la Légion d'honneur
Chevalier de Saint Louis
Hommages son nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile, 22e colonne
Autres fonctions Député du Haut-Rhin
Pair de France

Jean Baptiste Alexandre Strolz, né le à Belfort et mort le à Paris, est un général français de la Révolution et de l’Empire. Il était le chef d' état major d'André Masséna pendant la campagne d'Italie[1]; gouverneur de la province de Basilicate ; aide de camp de Joseph Bonaparte, roi de Naples et roi d'Espagne ; baron du Premier Empire français ; membre du Parlement et pair de France. Strolz est l'un des noms inscrits sous l'arc de triomphe de l'Étoile, à la colonne 22[2],[3]

Origines

Né le à Belfort, 5 rue de l'Etuve comme deuxième fils[4] de Peter Leo(pold) plus tard nommé Pierre Léon Strolz, architecte d'origine de la mineure nobilité autrichienne de Vorarlberg, inspecteur des ponts et chaussées, et de Marie Claire, née Schmitt[5]. La famille a une proche amitié avec la famille de Jean-Baptiste Kléber et après la mort du père de Kléber avec son beau-père Jean-Martin Burger entrepreneur et maître charpentier qui travaille souvent avec Pierre Léon. Le 12 janvier 1791, Pierre Leon and Kléber travaillent comme expèrts-éstimateurs de l'abbaye sécularisée de Masevaux[6]. Ses parents l'ont destiné au barreau, mais la Révolution et la suggestion de Kléber qui, comme ancien officier de l'Armée impériale allemande s' a securisé un brevet de lieutenant-colonel [7],[8] le fit entrer dans l'armée comme engagé volontaire au 1er régiment de chasseurs à cheval en 1790.

Carrière militaire

Il sert à l’armée de la Moselle et à l'armée du Nord pendant les campagnes de 1793 et de 1794, combat à Fleurus et est employé à l’armée de Sambre-et-Meuse de 1794 à 1796. Sous-lieutenant provisoire et aide de camp de Kléber en il est successivement aide de camp des généraux Hatry et Moreau. Capitaine en au 16e régiment de chasseurs, chef d’escadron en , puis major au 19e chasseurs à cheval.

Il est sous-chef de l'état major général de l'Armée d'Italie, nommé Colonel sur le champ de bataille de Verona le par Massena[9]. Il se bat à Austerlitz, où il reçoit le 2 décembre 1805 treize coups de lance[10],[11]. En , il est choisi comme adjutant general par Joseph Bonaparte[12]. Confirmé comme colonel du régiment des chevaux légers de la garde royale du royaume des Deux-Siciles le 25 juillet 1806[12]. Strolz est nommé général de brigade de l'armée du roi de Naples le )[1]. En 1807, il est gouverneur de la province de Basilicate, combattant les insurgés loyaux au roi Ferdinand [1]. Le [1], il est nommé 1er écuyer et aide de camp du roi Joseph Bonaparte roi de Naples. Strolz commande une brigade d'infanterie sous les ordres du général Mathieu lors des préparatifs de l'expédition de Sicile. Il est transféré au service du royaume d'Espagne et entre Madrid avec le roi Joseph le , retraite de la ville le [1] où il est encore une fois aide de camp du roi, Il est cité par Napoléon Bonaparte pour vaillance pendent la bataille d'Espinosa de los Monteros le 8 novembre 1808[13]. Il se signale à Talavera les 27 et . Le 30 aout 1809, le roi Joseph écrit à Napoléon :

« Le général Strolz, mon aide de camp a eu le bonheur de commander la brigade qui a fait prisonnier le 23e régiment de cavalerie anglais. Je prie Votre Majesté de le nommer officier de la Légion d'honneur, il est déjà légionnaire, c'est une récompense qu'il regarde comme au-dessous de tout ce qu'on pourrait faire pour lui. C'est le même officier que Votre Majesté chargea d'une reconnaissance en arrivant à Vittoria, et qui, en ayant rendu compte à Votre Majesté à Burgos, mérita qu'elle me dit: "Voilà un officier de la bonne roche" Il l'a prouvé au combat d'Alcabon, à Talavera et à Almonacid[14]. »

Strolz reçoit une dotation de deux millions Reals de la part du roi Joseph le 11 septembre 1809[15];

Baron de l'Empire par lettres patentes du , il est fait général de division et le passe au grade de lieutenant général[16],[17]. Début 1814 il est réintégré dans les rangs de la Grande Armée, au grade de général de brigade. Il est confirmé le comme le grade de général de division de l'armée française avec date du rang [17]. Le , il reçoit confirmation officielle comme aide-de camp de Joseph Bonaparte en France avec la date du [18]. II défend Paris contre les coalisés les 30 et . Strolz remet les derniers ordres de Joseph Bonaparte au maréchal Marmont sur les hauteurs de Belleville pendant la bataille de Paris le [17] et est présent à l'abdication de l'empereur Napoléon à Fontainebleau le . Le 10 juillet 1814, Strolz est mis en retraite avec le grade de lieutenant général.

Cent Jours

Après le retour de Napoléon de l'île d'Elbe, Strolz est fait gouverneur de Strasbourg. Le il reçoit le commandement de la 9e division de cavalerie, formée de la 1re brigade de cavalerie du général André Burthe, du 5e régiment de dragons (4 escadrons) sous le colonel Jean-Baptiste-Antoine Canavas de Saint-Amand et du 13e régiment de dragons (4 escadrons) sous le colonel Jean-Baptiste Saviot. L'ensemble, avec la 10e division de cavalerie du général Chastel et deux batteries d'artillerie de la 9e division de cavalerie du général Strolz, faisait partie du 2e corps de cavalerie de l'armée de Belgique de Napoléon du général Rémy Joseph Isidore Exelmans.

Bataille de Ligny

L'après-midi du , la cavalerie de Strolz a poursuivi l'arrière-garde prussienne, ses dragons ont battu le 6e régiment de uhlans et sorti le bataillon d'infanterie allemande des bois de Gilly en Belgique. Le , le IIe Corps de cavalerie d'Exelmans a défendu le flanc droit de la dernière victoire de Napoléon. Les résultats de reconnaissance ont signalé la position de 20 000 Prussiens en retraite à Gembloux, mais les effectifs de Strolz et Louis Pierre Aimé Chastel, avec 3 000 cavaliers seulement, étaient trop faibles pour une attaque le .

Waterloo

Pendant la bataille de Waterloo le , la 9e division de cavalerie de Strolz a combattu à Wavre au flanc gauche au bord ouest de la rivière Dyle, Chastel gardant le flanc droit au bord Est. Le 20e régiment de dragons est engagé pendant les combats du à Namur.

Rocquencourt et Le Chesnay

Le , la Grande Armée de Napoléon a obtenu ses dernières victoires à Rocquencourt et Le Chesnay, la 2e division de cavalerie du général Strolz avec trois bataillons du 44e régiment d'infanterie et un demi bataillon de la Garde Nationale de Sèvres battent la brigade de cavalerie prussienne du lieutenant-colonel Eston von Sohr, détruisant le 3e régiment des hussards de Brandenbourg et le 5e régiment des hussards de Poméranie.

Restauration

Il est mis en non-activité le au retour de Louis XVIII mais il succède en 1820 au général Lauriston comme commissaire extraordinaire du roi à Brest. Ayant quitté peu après ces fonctions, il se retire en Alsace où il s'occupe d'agriculture.

Révolution de Juillet 1830

Après la révolution de 1830, Louis-Philippe Ier le rappelle au service en qualité d'inspecteur général de la gendarmerie, nommé par le maréchal Gérard, et le fait lieutenant général de cavalerie. Strolz est député à la Chambre de 1831 à 1837. Élu le , député du 5e collège du Haut-Rhin (Belfort), par 80 voix (156 votants, 171 inscrits), contre 68 à M. Frédéric Japy, et réélu le par 116 voix (186 votants, 213 inscrits), contre 65 à M. Roman. Il siége dans la majorité dévouée aux ministres, et ne se représente pas aux élections de 1837. Grand-croix de la Légion d'honneur le , Louis-Philippe le fait pair de France en 1839[19].

Mariage et enfants

Il s'est marié le , à Rose Éléonore Virginie Louise, née Boinet. ( à Pirmasens, Bavière, à Paris) Ils ont quatre enfants.

Tombe

Il est enterré au cimetière du Montparnasse, Div15, av. de l’Ouest, 2e ligne (Paris 14e).

Distinctions

Dates de rang et promotions

  • Engagé volontaire comme aide de camp de général de Ferrier du Chatelet, région de Belfort en [27];
  • Chasseur à cheval (1er régiment de chasseurs à cheval) le [28] ;
  • Sous-lieutenant et aide de camp de général Kléber le  ;
  • Lieutenant (16e régiment de chasseurs à cheval) le [29];
  • Caractérisé comme officier et aide de camp intelligent et courageux le 24mai 1797 (5 Prairial V), par le général François-Joseph Lefebre (1755-1820))[30].
  • Aide de camp du général Hatry le  ;
  • Capitaine (16e chasseurs à cheval) le [28] ;
  • Chef d’escadron le  ;
  • Major (19e régiment de chasseurs à cheval) (=lieutenant colonel) le 6 Brumaire XII/ [31] ;
  • Sous-chef de l'état major général de l'Armée d'Italie.
  • Colonel sur le champ de bataille de Verona le [9] ;
  • Bataille d'Austerlitz, où il reçut le 2 décembre 1805 treize coups de lance[10],[11]
  • , adjutant general de Joseph Bonaparte[12]
  • Colonel du régiment des chevaux légers de la Garde royale du royaume des Deux-Siciles (25 juillet 1806)[12];
  • Général de brigade de l'armée du roi de Naples le )[1];
  • Gouverneur de la province de Basilicate, combat contre les insurgés loyaux au roi Ferdinand (1807)[1];
  • 1er écuyer et aide de camp du roi Joseph de Naples le )[1];
  • Transféré au service du royaume d'Espagne en )[1];
  • Entrée à Madrid avec le roi Joseph le , retraite de la ville le )[1];
  • Cité par Napoléon Bonaparte pour vaillance pendent la bataille d'Espinosa de los Monteros le 8 novembre 1808[13];
  • 22–, bataille de Talavera de La Reyna, commandeur d'une brigade de cavalerie, cité pour vaillance[13];
  • Bataille d'Almonacid le 9 août 1809;
  • Reçoit une dotation de deux millions Reals de la part du roi Joseph le 11 septembre 1809[15];
  • Baron de l'Empire le  ;
  • Lieutenant général de l'armée d'Espagne comme maréchal de camp et premier écuyer du Roi le [17],[16] ;
  • Nommé le 6 septembre 1812 ensemble avec le comte Melito et généraux Merlin et Lucotte comme les officiers qui, en ont favorisé le soutiens de l'Armée de Portugal[32].
  • Général de brigade, grade confirmé dans l'Armée française le  ;
  • Général de division de l'Armée de l'Empire français avec date de rang du [17];
  • , mission de reconnaissance pour Joseph Bonaparte sur les canaux du Loing et du Moret, rendez-vous avec le général Pajol[33];
  • 13 février 1814, retour avec mauvaises nouvelles, lignes rompues à Bray, Sens perdue, défense de Fontainebleau nécessaire[34].
  • Nommé aide de camp du roi Joseph Bonaparte en France le avec date de rang de général de brigade du [18];
  • Strolz nomme le capitaine Jean Thomas Rocquancourt son aide de camp le 21 février 1814[35]
  • Strolz remet les derniers ordres de Joseph Bonaparte au maréchal Marmont sur les hauteurs de Belleville pendant la bataille de Paris le [17];
  • Présent à l'abdication de l'empereur Napoléon à Fontainebleau le  ;
  • Mis en retraite avec le grade de lieutenant général le  ;
  • Nommé gouverneur de Strasbourg par Napoléon le [36];
  • Confirmé dans le grade de lieutenant général par Napoléon le 21 April 1815[37];
  • Nommé commandant de la 9e division de cavalerie le [36],[38];
  • Bataille de Waterloo
  • Cité par le général Exelmans pour vaillance pendent les Batailles de Velisy et Roquencourt le [17],[39];
  • Mis en retraite demi soldé le  ;
  • Nommé lieutenant-général en disponibilité le [40];
  • Emprisonné pendant la terreur blanche;
  • Réintégré le , transféré au grand état-major le [41];
  • Commandant supérieur du département du Finistère et de la place de Brest (provisoire) le [42] ;
  • Mis en retraite le  ;
  • 1823, réintégré pour la guerre d'Espagne, à la suite de l'état major du corps de Louis-Antoine, duc d'Angoulême, fils du futur roi Charles X, présent à la conquête de Madrid et la bataille de Trocadéro[43].
  • , invité à la table du roi à l'occasion de la visite de Charles X et le Dauphin à Nancy[44].
  • Réintégré comme lieutenant général et inspecteur général de la Gendarmerie française le [28] ;
  • Député de la région du Haut-Rhin de 1831 à 1837[45] ;
  • 1832-1835, membre de la Commission chargé de l'examen du projet de loi relative aux pensions des militaires[46];
  • 1833, Institut historique, membre correspondant de la 2e classe - histoire des langues et des littératures[47]
  • 1834, premier souscripteur de l'Économie politique chrétienne ou recherches sur la nature et les causes du paupérisme en France et en Europe[48].
  • 5 août 1836, Strolz réclame que son nom soit inscrit sur l'arc de triomphe de l'Étoile[49].
  • Le , le roi Louis Philippe accepte la demande de retraite de Strolz du [50];
  • Le 15 août 1839, Strolz est mis sur la liste des réservistes du grand état major général[17] et est créé pair de France[51],[52]

Voir aussi

Bibliographie

  • Baradel, Yvette, Bischoff, Georges, Larger, André, Pagnot, Yves, Rilliot, Michel: Histoire de Belfort, Horvath, 1985,
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  • Fauvelet de Bourrienne, Louis : Memoirs of Napoleon Bonaparte, Band 1-4, Silverthorne 2009
  • Fourier, Charles: La Phalange: journal de la Science Sociale Découverte et Constituée, 3e Serie, Tome IV, Paris septembre-
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  • Iung, Th.: Bonaparte et son Temps, 4e Edition, Tome 4, Paris 1889
  • Jourdan, Jean Baptiste: Mémoires militaires du maréchal Jourdan (guerre d'Espagne), récrits par lui-même / publiés d'après le manuscrit original par M. le vicomte de Grouchy. Paris, Flammarion, [1899] xii, (ISBN 978-1149468951)
  • Journal de Paris, mardi 26. , No 208.
  • Journal des Travaux de la Société française de statistique universelle - Le Roi Protecteur, Vol III, No 8,
  • Largeaud, Jean-Marc: Napoléon et Waterloo: La Défaite glorieuse de 1815 à nos jours, Boutique de l'Histoire, 2006
  • Le Clere: L'Ami de la Religion et du Roi, Paris 1820
  • Michel, P.: Biographie Historique des Hommes Marquants de l'Ancienne Provence de Lorraine, (p. 490–91)
  • « Le Général Baron Jean-Baptiste-Alexandre Strolz », Bulletin de la Société belfortaine d'émulation, Belfort,‎ .
  • Leuilliot, Paul: L'Alsace au début du XIXe siècle: Essais d'Histoire Politique, Economique et Religieuse, 1815-1830, Tome 1, Sevpen 1959
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  • Liste des Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés[53]
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  • Robert, Adolphe, Bourloton, Edgar, Cougny, Gaston: Dictionnaire des parlementaires français, Bourloton (ed.), Paris 1889, p. 414
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  • Thiers, Adolphe: Historical Works, Vol. III, History of the French Consulate and Empire 1807-1812 translated by Thomas Redhead et al. (p. 417)
  • Tresch, Pirmin : Histoire de Masevaux: Abbaye et Sanctuaires, Oberlin, Strasbourg 1987
  • Vaulabelle, Achille Tenaille de: Histoire des deux restaurations jusqu'à l'avènement de Louis Philippe, Troisième édition, Tome III, Paris 1857
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  • Voyage du Roi dans les Départements de l'Est, Imprimerie Royale, Paris 1828
  • « Jean Baptiste Alexandre Strolz », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
  • A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, vol. 4, [détail de l’édition] (BNF 37273876)

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. a b c d e f g h i et j Société belfortaine d'émulation 1912, p. 123.
  2. Georges Six, Dictionnaire Biographique des Généraux & Amiraux Français de la Révolution et de l'Empire (1792-1814), Paris, Gaston Saffroy,
  3. (en) « Jean Baptiste Alexandre Strolz (1771-1841) », sur frenchempire.net (consulté le ).
  4. Son frère ainé est Pierre François Émile/ Petrus Franciscus Emilius/ Peter Franz Emil (b.18 septembre 1769), qui a plus tard succédé à son père en tant qu'inspecteur des ponts et des rues en Franche Comté in: Société belfortaine d'émulation 1912, p. 117.
  5. Société belfortaine d'émulation 1912, p. 116.
  6. Pirmin Tresch: Histoire de Masevaux: Abbaye et Sanctuaires, Oberlin, Strasbourg 1987, p. 214.
  7. Chisholm 1911.
  8. A. Corret: Histoire Pittoresque et Anecdotique de Belfort et ses Environs p. 160
  9. a et b Michel, P.: Biographie Historique des Hommes Marquants de l' Ancienne Provence de Lorraine, (p. 490-91)
  10. a et b Historiques des Régiments de l' Armee, 9ieme Régiment des Dragons, Libraire de LL. AA. RR. les ducs de Nemours et d'Aumale, Paris 1846, p. 8
  11. a et b Sitzmann, Édouard: Dictionnaire de Biographie des hommes célèbres de l'Alsace : depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, Tome II, Rixheim (Alsace) 1910, p. 841
  12. a b c et d Société belfortaine d'émulation 1912, p. 122.
  13. a b et c Société belfortaine d'émulation 1912, p. 124.
  14. Thiers, Adolphe: Histoire du consulat et de l'empire, Tome XI, Paris 1851, p. 399
  15. a et b Geoffroy de Grandmaison: L'Espagne et Napoleon 1809-1811, Paris 1925, p. 185
  16. a et b M. le maréchal de camp Stroltz, premier écuyer, a été nommé lieutenant général, à la haute satisfaction des Français et des Espagnols, dont il se fait également estimer. Il mérite d'être distingué parmi les personnes qui ont suivi le Roi en Espagne, in: A. Picard, « ? », Publications de la Société d'Histoire Contemporaine, vol. 47,‎ , p.470.
  17. a b c d e f g h et i Lievyns, Verdot et Bégat 1844, p. 352.
  18. a et b Société belfortaine d'émulation 1912, p. 125.
  19. Joanne, Adolphe Laurent: Géographie du territoire de Belfort, Hachette, Paris 1888, p. 24
  20. « Profile » [PDF], Arnauld.divry.pagesperso-orange.fr (consulté le )
  21. « Plan », M.gralon.net (consulté le )
  22. "Ministčre de la culture - Base Léonore". Culture.gouv.fr. Retrieved 2015-03-12.
  23. a b c et d « Ministère de la culture - Base Léonore », sur www2.culture.gouv.fr (consulté le ).
  24. Le jour de la Chandeleur, Document stating all of Strolz' titles and honours issued after August 9, 1830.
  25. Gazzetta Romana, Mercoldi 29 Giuno 1808
  26. a b et c Louis-Antoine Michel, Biographie historique et généalogique des hommes marquans de l'ancienne province de Lorraine, (lire en ligne).
  27. Baradel, Yves: Belfort: de l'Ancien Régime au siège de 1870-1871, Belfort 1993, p. 88
  28. a b et c http://recherche-archives.vendee.fr/data/files/ad85.ligeo/pdf/FRAD085_4NUM280/4Num280_39/4Num280_39_0024.pdf
  29. Decembre 1795: "Le général Kléber atteste les services, le patriotisme et la capacité du citoyen Strolz' pour le grade de lieutenant dans un regiment", in: Chuquet Arthur: Quatre généraux de la révolution: Hoche & Desaix, Kléber & Marceaux: lettres et notes inédites suivies d'annexes historiques et biographiques, Paris 1911, p. 204
  30. Manuscrit signed Armee de Sambre et Meuse, Avant-Garde. Renseignements sur le compte des Généraux de Bde adjudants généraux adjoints & aides de camp employés à l'Avant-Garde, 5 Prairal V
  31. Brevet de Major, signé par Napoleon Bonaparte le 16 mars 1804 (25 Ventose an 12)
  32. Geoffroy de Grandmaison: Correspondance du Comte de la Forest, Ambassadeur de France en Espagne 1808-1813, Tome VII Aout 1812-Avril 1814 Paris 1913, p. 10
  33. Letter of Joseph Bonaparte to Napoleon, 13 February 1814, mid-day, see http://napoleon-histoire.com/correspondance-de-joseph-napoleon-fevrier-1814/
  34. Letter of Joseph Bonaparte to Napoleon, 13 February 1814, 1700hrs: « Le 11 au soir, la cavalerie du général Pajol a été chassée de Bray; elle est allée prendre poste à Marolles. Le général Allix a quitté Pont-sur-Yonne, sans y avoir attendu l’ennemi, le 12 au matin. Le général Pajol m’a dit qu’il n’en avait pas fait sauter le pont. Cependant on m’a assuré que ce pont avait été endommagé par l’effet de la mine, et que l’en¬nemi l’avait réparé. Un courrier du duc de Vicence à l’Empereur y a passé cette nuit, et m’a fait ce rap¬port : L’ennemi est entré à Sens le 11, au soir; on n’en a pas fait sauter le pont. L’ennemi, c’est-à-dire un parti de 8 mille chevaux et de 10 pièces d’artillerie légère, commandé par l’hetman Platow, s’était établi le 11 à Égreville; il faisait des démonstrations sur Montargis et Nemours. Hier au soir, Nemours et Moret tenaient encore. On assurait que Nogent-sur-Seine était évacué par nos troupes, et qu’on en avait fait sauter le pont : cette dernière nouvelle n’était pas sure. L’ennemi, fort de 40 mille hom¬mes, a débouché de Sens hier 12, à trois heures après midi. C’est le général Giulay qui commande ce corps. On dit que le prince de Schwarzenberg s’y trouve; on dit aussi qu’une autre colonne a marché directement de Troyes sur Nogent. Le gé¬néral Pajol s’est battu hier, une bonne partie du jour, sur la route de Fossart à Moret. Ce matin, à cinq heures, tous ces corps, qui étaient en avant, devaient se mettre en mouvement pour venir se concentrer à Montereau. On s’attendait à y être at¬taqué, et on se disposait à y faire une bonne défense. Le duc de Reggio devait faire ce matin, au point du jour, un mouvement sur Bray, pour y reconnaitre l’ennemi et tâcher de le rejeter de l’autre côté de la Seine, s’il ne se trouvait pas en forces trop supérieures. Le général Pajol devait coopérer à ce mouvement, en jetant de ce côté 600 hommes de cavalerie. J’ai vu à Melun, à mon retour, à six heures du matin, la 2ebrigade, commandée par le général Chassé, de la 2e division venant d’Espa-gne, monter sur des chariots qui étaient réunis, pour être transportée à Nangis.see http://napoleon-histoire.com/correspondance-de-joseph-napoleon-fevrier-1814/
  35. Colonel Jean Theodore Rocquancourt, Officier du Corps de Génie et auteur, a improvisé la Défense de Maastricht pendant le siège de 1813, Sous-Directeur des études à Saint-Cyr 1821, Directeur des ötudes à Saint-Cyr en 1839, 1846 Commanding Officer of the Military Academy of Egypt, General in Egypt. Commandeur de la Légion d' Honneur en 1852, in Alfred Dantès: Dictionnaire Biographique et Bibliographique, Alphabétique et Méthodique des Hommes les plus Remarquables dans les Lettres, les Sciences et les Arts, Paris 1875, p. 867
  36. a et b Pierre François Hercule comte de Serre, Correspondance du comte de Serre (1796-1824), , 614 p. (lire en ligne), p. 137.
  37. Ordres et apostilles de Napoléon (1799-1815) (1911). Institut de France. Académie des Sciences morales et politiques, p. 547
  38. Haythornwaite, Philip: The Waterloo Armies: Men, Organization, Tactics, Pen and Sword 2007, p. 138
  39. Rapport du Général Excelmans au président du gouvernement provisoire, in: Achille Tenaille de Vaulabelle: Histoire des deux restaurations jusqu'à l'avènement de Louis Philippe, Troisième édition, Tome III, Paris 1857, p. 286
  40. Mercredi 21, jeudi, 25, vendredi 26 Fevriér 1819, no 55,56 et 57, Journal de Commerce de Politique et de Littérature 1819, p. 2
  41. État des Changements survenus en 1819 et 1820 Dans les Demi-Soldes et les Traitements de Réforme, Paris 1821, p. 30
  42. Le Clere: L'Ami de la Religion et du Roi Paris 1820, p. 428
  43. Sitzmann, Édouard: Dictionnaire de Biographie des Hommes Célèbres de l'Alsace : Depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, Tome II, Rixheim (Alsace) 1910, p. 843
  44. Voyage du Roi dans les Départements de l'Est, Imprimerie Royale, Paris 1828 p. 176
  45. « Jean-Baptiste, Alexandre Stroltz », sur assemblee-nationale.fr (consulté le ).
  46. Commission chargé de l'examen du projet de loi relative aux pensions des militaires promus du 20 mars au 7 juillet 1815, 2e Bureau le general Strolz, in: Archives Parlementaires de 1787 à 1860, Librairie administrative de Paul Dupont, 1889 Paris 1889 p. 41
  47. Revue des études historiques, 1841
  48. Villeneuve-Bargemont, Alban de: Économie Politique Chrétienne ou Recherches sur la Nature et les Causes du Pauperisme en France et en Europe, Paris 1834 p. 589
  49. Le général Jean Baptiste Alexandre Baron Strolz écrit le 5 août 1836 au maréchal Maison pour réclamer que son nom soit inscrit sur l’Arc de Triomphe : «Le Moniteur a publié la liste des officiers généraux dont les noms sont inscrits sur le monument de l’Arc de Triomphe. Comme j’apprends que des réclamations sont faites contre un petit nombre d’omissions, je me détermine aussi quoiqu’avec répugnance mais pour l’honneur de mes fils, de revendiquer ma place dans cette longue et presque générale nomenclature ». Le général Strolz envoie le 6 août 1836, une copie de cette lettre au comte de Montalivet. in: Arnauld Divry - Les 660 noms inscrits sur l’Arc de Triomphe 10-6-2015 https://docplayer.fr/3695646-La-construction-de-l-arc-de-triomphe-de-l-etoile.html
  50. Bulletin des Lois du Royaume de France IX Série, Tome 14, p.(6)
  51. Georges Stoffel: Dictionnaire Biographique d'Alsace: Liste Préparatoire, p. 88
  52. Victor Barbier: Monographie des Directions des Douanes de France, établie sur les Documents Officiels et les Publications les plus récentes, p. 383
  53. Base de données historique des anciens députés - Assemblée nationale". Assemblee-nationale.fr.