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Jean Étienne Clément-Lacoste Pour les articles homonymes, voir Clément.
Jean Étienne Clément-Lacoste, né le à Romans dans la Drôme et mort le à Paris, est un général français de la Révolution et de l’Empire. BiographieIl entre en service le dans le 9e bataillon de volontaires de la Drôme et est envoyé à l’armée des Alpes avec le grade de lieutenant. Il assiste au siège de Toulon sous les ordres du général Dugommier, puis il suit son chef à l’armée des Pyrénées-Orientales et est nommé adjudant-major le . Il est blessé le à la bataille de Saint-Laurent de la Mouga. Il passe à l’armée d’Italie, sous les ordres de Bonaparte, et il se distingue à la bataille du pont d'Arcole en . Il est promu capitaine le dans la 2e demi-brigade d’infanterie légère. Affecté à l’armée d’Orient, il se signale au siège de Saint-Jean-d’Acre, où il est blessé d’un coup de feu le . Son intrépidité lui vaut le grade de chef de bataillon le . Il est au combat de Damiette le et a la jambe cassée lors de la bataille de Canope le . De retour en France, Clément-Lacoste est en garnison à Genève de 1801 à 1803 et est promu major le au 96e régiment d’infanterie de ligne. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le . Il participe aux campagnes d’Autriche en , de Prusse et de Pologne en 1806 et 1807. Il combat à la bataille d'Eylau le et sa brillante conduite fait qu’il est nommé colonel le au 27e régiment d’infanterie légère. En 1808, il est envoyé en Espagne, où il se signale de nouveau à la prise de Santander le , au combat de Bilbao le , à la bataille de Balmaseda le , à la bataille de Burgos le et à la bataille d'Espinosa le . Il est créé baron de l’Empire le et participe à la bataille d'Ocaña le . Il est élevé au grade de commandeur de la Légion d’honneur le puis promu général de brigade le . Le de la même année, il devient adjudant-général de la Garde impériale, et le , il commande la 1re brigade de la 1re division d’infanterie de la Jeune Garde. Il fait la campagne de France dans le département de la Marne et est blessé le à la bataille de Craonne. Il meurt de ses blessures le à Paris. Armoiries
Sources
Articles connexes |
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