Jean-Luc GréauJean-Luc Gréau
Jean-Luc Gréau (né le à Marengo, aujourd'hui Hadjout, en Algérie) est un économiste français. Ancien conseiller du MEDEF, il se définit comme étant de « tradition libérale de droite »[1] et il est connu pour militer en faveur d'un protectionnisme européen[2]. BiographieDans le livre La trahison des économistes, il remet en cause un certain nombre d'idées courantes concernant la mondialisation, réfutant notamment que la perte des emplois industriels puisse être compensée par les nouveaux emplois créés dans les services et d'une manière générale la théorie des avantages comparatifs. Jean-Luc Gréau prône une indépendance alimentaire et énergétique pour l'Europe et appelle à l'instauration d'un protectionnisme aux frontières de l'Europe, dont il affirme qu'il autoriserait une revalorisation du travail et donc un redéploiement de la demande intérieure[3]. En 2010, il reçoit le prix Sophie-Barluet[4]. Thèse sur l'avenir du capitalismeLoin de concevoir une autre économie, Jean-Luc Gréau développe à la fois une analyse sur des anomalies du capitalisme, une critique de la société consumériste, du libérisme[réf. nécessaire] et du keynésianisme, selon lui responsables en partie de l'augmentation des dépenses publiques[réf. nécessaire]. Jean-luc Gréau revient aussi sur l'histoire du capitalisme et les controverses actuelles (Braudel)[5]. Enfin, face à ces anomalies[Lesquelles ?] qui fragilisent les sociétés occidentales, notamment européennes, l'auteur propose une rationalisation du capitalisme et un changement de nos comportements individuels (générosité, concordance politique et économique entre sociétés semblables), ce qui débouche sur une sorte de protectionnisme ou plus exactement une préférence communautaire. Ouvrages
Articles
Notes et références
Liens externes
|