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Descendant de huguenots français du nom de Bruyère, réfugiés en Allemagne. Sixième de huit enfants. Il est naturalisé français en 1821. Il est le fils de Carl Ludwig Bruch (1758-1828) pharmacien né à Soultz-sous-Forêts et de Charlotte Philippine Stroehlin (1763-1825). Il a sept frères et sœurs.
Son père qui est aussi tanneur s'était établi à Trarbach sur la Moselle. Le fils aîné reprit l'affaire familiale. Jean-Frédéric devient pasteur de Deux-Ponts. C'est à cette époque-là que l'on voit surgir le nom de Bruch comme addition au nom de Bruyère. Bientôt le patronyme Bruch remplace celui de Bruyère.
Le pasteur de Deux-Ponts se trouve en effet inscrit sur les registres ecclésiastiques de cette ville comme s’appelant “Bruyère sive Bruch” (Bruyère ou Bruch) et bientôt le nom de Bruch remplaça complètement celui de Bruyère.
Précepteur dans la famille Gros à Poissy en 1815; il y fait de ravissantes aquarelles. En 1821 il est professeur au séminaire protestant de Strasbourg, puis, Doyen de la Faculté de Théologie de Strasbourg.
Discours prononcé à la distribution des prix aux élèves du collège mixte ou gymnase protestant de Strasbourg, faite le , F.-C. Heitz, 1829
Études philosophiques sur le christianisme, Pibois-Levrault, 1839
Discours prononcé le , à la grande salle des cours de St-Thomas, pour rendre les dernières honneurs académiques à George Fréderic Lachenmeyer, professeur de Littérature grecque au Séminaire protestant et au Gymnase de Strasbourg. Suivi du discours prononcé sur la tombe par J. Willm, 1843, Heitz F. G, 1843
(de) Betrachtungen über Christenthum und christlichen Glauben, in Briefen, Treuttel und Würtz, 1845-1846
Discours prononcé le ... pour rendre les derniers honneurs académiques à M. Joseph Willm, Heitz F. Ch, 1853
(de) Die Lehre von der Präexistenz der menschlichen Seelen, historisch-kritisch dargestellt von J. Fr. Bruch, Treuttel und Würtz, 1859
Discours sur la vie et les travaux de M. Théodore Kreiss, Professeur au séminaire protestant de Strasbourg, prononcé le 7. , Heitz F. Ch, 1860
(de) Theorie des Bewusstseins : ein psychologischer Versuch, Treuttel und Würtz, 1864
↑L'église Saint-Nicolas était alors rattachée au Consistoire de Saint-Thomas et Saint-Nicolas (Frédéric Charles Heitz, Recueil officiel des actes du Directoire du Consistoire général de la Confession d'Augsbourg, Église évangélique luthérienne de France, 1841, p. 15)
↑ a et bAndré Encrevé (dir.), Dictionnaire du monde religieux dans la France contemporaine, vol. 5, Les Protestants, Éditions Beauchesne, Paris, 1993, p. 102 (ISBN9782701012612)
(de) Theodor Gerold, Johann Friedrich Bruch : Seine Wirksamkeit in Schule und Kirche. 1821-1872, Heitz, Muendel, 1890, 103 p.
(de) Theodor Gerold, D. Johann Friedrich Bruch. Zu dessen hunderjaehriger Geburstfeier, Heitz, Muendel, Strasbourg, 1892, 58 p.
Marc Lienhard, « Bruch, Jean-Frédéric », in Patrick Cabanel et André Encrevé (dir.), Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 à nos jours, tome 1 : A-C, Les Éditions de Paris Max Chaleil, Paris, 2015, p. 488-489 (ISBN978-2846211901)
Jean-Frédéric Bruch : notice biographique, Impr. de J. H. E. Heitz, Strasbourg, 1874, 55 p.