Jean-Baptiste de Verthamon

Jean-Baptiste de Verthamon
Biographie
Naissance Vers 1646
Paris
Père François de Verthamon (d)
Décès
Pamiers
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale
Évêque de Pamiers

(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Jean-Baptiste de Verthamon (né à Paris vers 1646, mort le ) est un ecclésiastique qui fut évêque de Pamiers de 1693 à sa mort.

Biographie

Jean-Baptiste de Verthamon est le second fils de François-Michel de Verthamon (†1697), conseiller en 1647 puis maitre des requêtes en 1653 du Parlement de Paris et de son épouse Renée Quatre-Sous († 1657). Son cousin germain Isaac-Jacques de Verthamon de Chalucet fut évêque de Couserans et les deux neveux de ce dernier, les frères Michel de Verthamon de Chavagnac et Guillaume-Samuel de Verthamon de Chavagnac, sont respectivement évêque de Montauban et évêque de Luçon[1].

Docteur en théologie de l'Université de Paris en 1676, président des États du Pays de Foix, chanoine de la Sainte-Chapelle de Paris, il devient vicaire général de l'archevêque de Rouen. Il est désigné comme évêque de Pamiers le , confirmé le 9 novembre et consacré au début de 1694 par Charles Le Goux de la Berchère, archevêque d'Albi, dans l'église Saint-Louis-des-Jésuites de Paris.

Il est député de la province ecclésiastique de Toulouse à l'assemblée du clergé de 1702. Il devient président-né des États de Foix. Bien qu'il établisse un collège de jésuites à Pamiers, le , il rejoint les appelants lors de l'affaire de la bulle Unigenitus et il meurt le à quatre-vingt-neuf ans, après quarante et un ans d’épiscopat sans s'être rétracté contrairement au cardinal de Noailles. Il est inhumé dans la cathédrale Saint-Antonin de Pamiers, derrière l’autel[2].

Notes et références

  1. Henri Gabriel O'Gilvy, Nobiliaire de Guyenne et de Gascogne, Paris, 1858 p. 243-244
  2. Armand Jean, Les évêques et les archevêques de France depuis 1682 jusqu'à 1801, Paris et Mamers, p. 488.

Bibliographie

  • René Cerveau, Nécrologe des plus célèbres défenseurs et confesseurs de la vérité au 18e siècle contenant les principales circonstances de la vie et de la mort des personnes de l'un et de l'autre sexe, qui ont été recommandables par leur piété, leur science et attachement à la vérité, et surtout par les persécutions qu'elles ont essuyées au sujet du formulaire, et de la part des Jésuites, sans éditeur, 1760, partie 1, p. 258 [1]

Voir aussi

Articles connexes

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