Jean-Baptiste Raymond
Jean-Baptiste Raymond (Saint-Roch-des-Aulnaies, Québec, Canada, - Laprairie, Québec, ), seigneur du Lac-Matapédia, est un homme d'affaires et homme politique bas-canadien, député de Huntingdon. BiographieJean-Baptiste Raymond, né en 1757, est le fils de Jean-Baptiste Moyse de Rémond et de sa première femme, née Marie-Françoise Damours de Louvières[1], descendante de Mathieu d'Amours de Chauffours, et qui possède la seigneurie du Lac-Matapédia. Après des études primaires à Montréal, il part à 12 ans faire la traite des fourrures[2]. Fondation de La Tortue - Négoce et fabriquesDe retour en 1783, Jean-Baptiste Raymond fonde la localité de La Tortue (sur la paroisse de Saint-Philippe-de-Laprairie) et s'y établit[1]. Il s'adonne à différents négoces ; vers 1795, son crédit est important sur Laprairie et La Tortue. Des spéculations sur la poudre à canon le mettent en difficulté financière et il vend en juin 1796 la seigneurie du Lac-Matapédia qu'il avait héritée de sa mère[1],[3]. Mais ensuite ses affaires prospèrent de nouveau ; il s'installe à Laprairie avec sa famille en 1801. Jean-Baptiste associe à ses affaires son fils Jean-Moïse Raymond et comme il souffre d'infirmités, il lui confie une part croissante dans la direction. Jean-Baptiste Raymond et Fils devient une des entreprises les plus prospères de la région[1] et se diversifie : commerce de marchandises sèches, plusieurs scieries, plusieurs fabriques de potasse, commerce de blé. Député de HuntingdonJean-Baptiste Raymond est élu député de Huntingdon à la Chambre d'assemblée du Bas-Canada en 1800, et il est réélu député en 1804. Il soutient alternativement le Parti canadien et le Parti des bureaucrates[2]. Il participe peu à l'assemblée, préférant suivre la marche de ses affaires[1]. Jean-Baptiste Raymond est par ailleurs nommé ou élu à différentes autres charges. Nommé juge de paix en 1803, il l'est de nouveau en 1812. Il est nommé en 1812 capitaine, à la tête du 1er bataillon de milice de Boucherville. En 1817 il travaille avec une commission pour améliorer les communications dans la région de Huntingdon. En 1822, il est élu à la présidence de l'assemblée organisée à Huntingdon par le parti canadien en opposition au projet d'union du Bas et du Haut-Canada[1]. Il meurt en 1825, et il est inhumé dans l'église paroissiale de Laprairie[1]. Vie familialeEn 1784, Jean-Baptiste Raymond épouse Marie-Clotilde Girardin, fille du marchand Charles-François Girardin et de Marie-Louise Le Cerf dit La Chasse[2].
La veuve de Jean-Baptiste, née Marie-Clotilde Girardin, se remarie en 1828 avec Edme Henry, notaire, homme d'affaires, lieutenant-colonel et homme politique, député. Notes et références
Bibliographie et sources
Voir aussiArticles connexesLiens externes
|