Jean-Baptiste Antoine Laplanche
Jean Baptiste Antoine Laplanche, né le à Montauban dans le Tarn-et-Garonne et mort le à Charleville, dans la Marne, est un général français de la Révolution et de l’Empire. BiographieDu cuirassier du roi au général de brigadeIl entre en service le dans le régiment de La Reine cavalerie. Il devient brigadier le , fourrier le et adjudant le . Il passe ensuite sous-lieutenant de son régiment (devenu le 4e de cavalerie) le , lieutenant le et capitaine le suivant. Laplanche sert pendant les campagnes de 1793 et de l’an II à l’armée de la Moselle : il est blessé de onze coups de sabre le à l’affaire de Kaiserslautern, en chargeant à la tête de sa compagnie. Nommé chef d’escadron le et chef de brigade le suivant à l’armée de Sambre-et-Meuse, il fait les campagnes de l’an III et de l’an IV[1]. Il est blessé à la tête et à la main droite le à Wetzlar, et au bras droit le lors de la bataille de Wurtzbourg. Employé de l’an V à l’an XII aux armées d’Allemagne et du Rhin, il est promu général de brigade le . La même année, il est noté par le général Oudinot comme un « officier de la plus belle tenue, réunissant à une moralité exemplaire les connaissances qui caractérisent l'officier distingué ». Le suivant, le Premier consul lui donne le commandement du cantonnement de dragons établi à Alençon, puis lui confie la 2e division de cavalerie du camp de Compiègne le [1]. Laplanche est fait chevalier de la Légion d’honneur le et commandeur de l’ordre le [2]. Sous l'EmpireIl reste attaché à l’armée des côtes de l’Océan en l’an XII et en l’an XIII et suit la Grande Armée pendant la campagne d’Autriche en 1805. Il se distingue à Austerlitz le et prend part aux campagnes de Prusse et de Pologne en 1806 et 1807. Après avoir eu un cheval tué sous lui le à l’affaire de Morhungen, il s'illustre le au cours de la bataille de Friedland. De retour à Paris en 1808, il commande une brigade de cavalerie le et est créé baron de l’Empire le . Le de la même année, il rejoint l’armée d’Espagne avant d'être admis à la retraite le . Lors de la Première Restauration, le roi Louis XVIII le fait chevalier de Saint-Louis le . Pendant les Cent-Jours, il est chargé de la défense de Charleville et doit capituler. Libéré, il se retire dans ses terres et meurt le à Charleville. Dotations
Armoiries
Sources
Notes et références
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