Jalloul Jeribi est titulaire d'une maîtrise et d'un doctorat en sciences islamiques[1]. En 1969, Jeribi commence sa carrière professionnelle comme enseignant dans une école primaire, puis dans une école secondaire, avant d'être promu professeur des universités en 1982[1].
Le , il est nommé membre du Conseil islamique supérieur[3], la plus haute instance consultative religieuse du pays[4]. De 1992 à 1995, il dirige l'Institut supérieur de théologie, rattachée à l'université Zitouna dont il devient président en 1995[1]. En 1998, il décroche un diplôme de l'Institut de défense nationale de Tunis[1].
À propos de l'attentat de la Ghriba à Djerba le , qui fait 19 morts, il déclare : « Ici en Tunisie, toute la société rejette complètement le fondamentalisme. Ce qui s'est passé à Djerba, cela vient de l'Occident »[5].
Le , Jeribi est nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de Tunisie à Doha (Qatar)[6],[7]. Le , il est nommé par le Premier ministre Mohamed Ghannouchi comme président du Conseil islamique supérieur[8].
Parcours post-révolution
Le , après la révolution, le ministère public auprès du tribunal de première instance de Tunis transfère au juge d'instruction une plainte déposée contre Jeribi par l'avocatAbderraouf Ayadi[2], plainte qui n'a pas eu de suite.
Le , Kamel Omrane, ministre des Affaires religieuses de 2010 à 2011, l'accuse, lors d'une conférence-débat, d'avoir « « commis des crimes envers la culture arabo-musulmane », en mettant la religion au service des politiques et en réduisant le rôle des hommes de culture au minimum »[9].
Le , avec d'autres anciens dirigeants du RCD dissous et d'anciens ministres du président déchu Ben Ali, il est présent lors du premier meeting du Mouvement destourien, parti présidé par Hamed Karoui et qui se présente comme la continuité du RCD[10].
↑Yaroslav Trofimov, Faith at War: A Journey on the Frontlines of Islam, from Baghdad to Timbuktu, éd. Henry Holt and Company, New York, 2015, p. 52 (ISBN9781627796705).