Jakob Kellenberger
Jakob Kellenberger, né le à Heiden dans le canton d'Appenzell Rhodes-Extérieures, est un diplomate suisse. De 2000 à 2012, il préside le Comité international de la Croix-Rouge. Depuis, il est à la tête de Swisspeace, fondation suisse pour la paix. BiographieJeunesse et étudesJakob Kellenberger est né en 1944 dans le canton d'Appenzell (Suisse). Après obtention de la maturité, Jakob Kellenberger étudie littérature et linguistique française et espagnole à l'Université de Zurich et effectue des séjours d'étude à Tours et à Grenade. Il rédige sa maîtrise de licence, en littérature française, sur Jean-Jacques Rousseau et sa thèse de doctorat, en littérature espagnole, sur Calderón de la Barca. Il termine ses études avec le titre de docteur ès lettres de l'Université de Zurich. M. Kellenberger se marie à l'époque de ses études à Elisabeth Kellenberger-Jossi. Ils ont deux filles : Eleonore et Christina. DiplomatieJakob Kellenberger entame une carrière diplomatique suisse en 1974. Après avoir été en poste successivement à Madrid, Bruxelles et Londres, il dirige, avec le titre de ministre à partir de 1984, puis d'ambassadeur à partir de 1988, le service commun chargé de l'intégration européenne des Départements des Affaires extérieures et de l'Économie. De 1989 à 1991 il était négociateur en chef dans les négociations de transit avec la Communauté européenne. En 1992, il est nommé secrétaire d'État aux Affaires étrangères. De 1992 à 1999, il est secrétaire d'État aux affaires étrangères et chef de la Direction politique du Département fédéral suisse des Affaires étrangères (ministère des Affaires étrangères). De 1994 à 1998, il occupe également les fonctions de coordonnateur et de négociateur en chef des négociations bilatérales sectorielles avec l'Union européenne. Présidence du Comité international de la Croix-RougeJakob Kellenberger est nommé président du CICR le , succédant à Cornelio Sommaruga à la tête d'une institution qui compte, en 2012, environ 13 000 collaborateurs et dispose d'un réseau de plus de 200 délégations et bureaux. Les terrains d'engagement et les activités du CICR ont fortement augmenté pendant sa présidence. Les opérations de grande ampleur menées par le CICR en Afghanistan, Irak, au Soudan et au Proche-Orient ont fortement influencé l'activité de M. Kellenberger, en ce qui concerne ses visites sur le terrain et dans le domaine de la diplomatie humanitaire. Jakob Kellenberger a contribué de manière décisive au renforcement de la coopération avec l'Union européenne et ses États membres dans divers domaines. La gestion des relations avec les États-Unis après le 11 septembre 2001 au niveau du droit et diplomatie humanitaire a été un de ses grands défis - tout comme l'admission de plein droit du Magen David Adom (Société de secours israélienne) au sein du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. Dans les situations de conflit difficiles, il estime important de se faire une impression à chaud de la réalité du terrain, ainsi qu'en témoignent ses voyages au Sud-Liban durant la guerre en été 2006, à Gaza en janvier 2009 ainsi que ses voyages répétés en Afghanistan et au Darfour, ou encore à Damas en 2011. M. Kellenberger attache une importance particulière à une stratégie et à un positionnement clairs de l'organisation dans un environnement qui change rapidement. Il y a largement contribué. Le , il a remis la présidence du CICR à Peter Maurer, également diplomate de carrière et précédemment secrétaire d'État au Département fédéral des Affaires étrangères à Berne. M. Kellenberger enseigne à l'École polytechnique fédérale à Zurich et à l'Université de Salamanque[réf. nécessaire]. En 2013, il a été nommé président de Swisspeace[1]. Titres honorifiques
Publications
Notes et références
Liens externes
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