Il reprend ensuite ses activités de sculpteur et explore la relation Nord-Sud autour de la notion de « degré zéro de l'économie »[2]. Une des pièces maîtresses de sa création a été le détournement des bidons en masques — en réutilisant la partie supérieure d’un bidon de plastique — qu'il dénomme masques-bidons ou Pur-Purs. C’est ainsi que Jacques Yves Bruel expose en 1986, à la galerie Cordier de Lyon, ses premiers Pur-Purs, ainsi nommés car ils constituent, en tant qu’objets exposés tels qu’ils ont été trouvés en Centrafrique puis au Bénin, de purs ready-mades. La même année, il expose au Centre culturel français de Cotonou. À cette occasion, l'ancien sportif Romuald Hazoumè découvre son travail et Jacques Yves Bruel lui propose de devenir son assistant.
En 1993, le Carré des arts du parc floral de Paris invite Jacques Yves Bruel à exposer dans ces murs. L'exposition intitulée Bruel l'ancien au pays des pur-purs comprend de nombreuses pièces, dont notamment un ensemble de neuf panneaux de Pur-Purs (soit 108 masques-bidons). Cette exposition fait l'objet d'un catalogue.
Dans les années suivantes, son travail est peu à peu moins exposé tandis que grandit la notoriété de son ancien assistant Romuald Hazoumè.
En 2013, l'ouvrage Bruel l'Ancien est publié par Ramon Tio Bellido, présentant l'ensemble de l'œuvre de l'artiste[4].
En 2013-2014, l'un de ses masques a été présenté à Paris au musée du Louvre dans l'exposition Living rooms de Bob Wilson, regroupant une partie de la collection personnelle de ce dernier.
Expositions
Expositions personnelles
1981 : Quantum d'Affect II, Espace Avant-Première, Paris.
1983 : Feed Black Africa, Espace Avant-Première, Paris.