Jacques Lavallée (graveur)Jacques Lavallée
Jacques Lavallée est un dessinateur, graveur et imprimeur d'estampes français, actif de 1776 à 1825. BiographieNatif de Toulouse[1], on ignore ses dates exactes de naissance et de décès. Le Dictionnaire de la biographie française (2001) indique une possible date de naissance vers 1750[2]. Trois sources indiquent comme professeur de dessin et de gravure, Jacques Firmin Beauvarlet, Jacques Gamelin et un certain Labarthe[3]. Lavallée, qui signe parfois « Lavalée », commence à produire dans sa région d'origine des gravures sur métal au milieu des années 1770. Il exécute par exemple le portrait de Silvestre-Jean-François de Roux, marquis de Puivert d'après Jacques Gamelin[4]. Avec ce dernier, une intense collaboration donne naissance en 1779 à l'ouvrage Nouveau recueil d'ostéologie et de myologie, paru chez Desclassan (Toulouse), illustré de 94 planches, dédié au baron Nicolas-Joseph Marcassus de Puymaurin (1718-1791)[5]. Sous la Révolution, il habite Paris au 63 rue Galande[6]. Le , un différend oppose le « citoyen Lavallée » à l'éditeur François-Ambroise Didot dans le cadre de l'édition complète des œuvres de Jean Racine : l'arbitrage juridique convoque la plupart des graveurs importants de cette époque et se conclut au bénéfice de Lavallée qui empoche 1 200 livres en métal (et non en assignats dévalués) pour le prix de son travail[6]. Il participe au Livre du Sacre de l'Empereur (1804), exécutant quatre gravures d'après Jean-Baptiste Isabey[7]. En 1816, il réside au 25 rue Neuve-Sainte-Étienne-du-Mont, et remplit la fonction de secrétaire général de l'administration des musées. Il supervise la mise en vente d'une série d'estampes par souscription, réalisées avec Jean-Baptiste Réville, les Vues et perspectives des salles du Musée des monuments français (1819), d'après des dessins de Jean-Lubin Vauzelle, et comprenant des notices de Roquefort. Ce document présente une grande importance historiographique, puisque la plupart des objets ainsi que le lieu ont disparu[8]. En 1826, il est signalé comme graveur au 7 rue du Fouarre[9]. Lavallée contribua à d'autres ouvrages et recueils collectifs, tels que la Galerie de Florence, et produit des vues pour la Description de l'Égypte, etc[6]. Références
AnnexesBibliographie
Liens externes
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