Jacques David a grandi à Paris dans une famille d'ouvriers. Son certificat d’études primaires en poche, il est entré à 14 ans comme apprenti dans une imprimerie. Vivotant durant sa jeunesse, il finit par se tourner vers le théâtre à l'âge de 19 ans et enrichit sa culture de manière autodidacte. Débute alors sa carrière en tant que comédien qui lui ouvrira rapidement les portes du cinéma. Parallèlement à la pratique de cet art, il reste toujours très engagé[3]. Il a été en effet un membre du Parti communiste français dès les années 1950. Comme acteur, il était membre actif du Syndicat français des acteurs : la CGT (SFA (Syndicat français des artistes-interprètes) créé en 1958, quand furent unifiés le SNA (Syndicat national des acteurs) et le CNA (Comité national des acteurs) ; en 1975 il devient Syndicat français des artistes interprètes.
Après avoir été membre du MOB pendant un court moment en 1963, il rejoint finalement l'UDB. Il devient conseiller municipal de l'UDB à Athis-Mons de 1977 à 1983. Ainsi, il donna naissance à la section Sud-Paris du groupe. En 1973 il alla sur les rangs pour les élections des ambassadeurs de l'Assemblée nationale de France.
Une fois en retraite il s'installa à Quimperlé, ville d'origine de son père.
Dans les années 1990, il décide de ne plus tourner de films et crée, avec sa complice Christine Wener[7],[8], une troupe de théâtre nommée le Théâtre du Liseron[9],[10]. Ensemble ils feront une quinzaine de pièces[11]. Il mit aussi en scène Carmen pour le Festival international d'art lyrique de Nevers.
Vie privée
Jacques David était marié à la couturière Simone David, membre de l’atelier de couture de la Comédie-Française et qui a notamment travaillé pour le film La Reine Margot (nommé aux Oscars 1995 pour les meilleurs costumes) et qui fut la chef costumière du Théâtre du Liseron.