Jacques-Auguste Delalain, ou Delalain le jeune, est un imprimeur-libraire et éditeur français, né à Paris le , et mort dans la même ville le (à 77 ans).
Biographie
Jacques-Auguste Delalain est un imprimeur pour les livres de classe, d'éducation et de piété, en 1807. Fils du libraire parisien Nicolas-Augustin Delalain, il s'est établi libraire à Paris dès 1801 et imprimeur peu après.
Il a racheté les fonds de Richard-Gontran Lallemant, imprimerie-libraire, et de Jean Racine, librairie à Rouen, où il exerce d' à , ayant cédé à Théodore Leclerc jeune sa librairie parisienne, qu'il reprend à son retour. À la mort d'Eugène Barbou, il a acheté son fonds de librairie classique avec ses héritiers et s'installe à son adresse, rue des Mathurins-Saint-Jacques. À partir de cette époque il s'est livré exclusivement à la publication de livres classiques élémentaires.
Il est breveté imprimeur le et libraire le . Ces brevets sont renouvelés respectivement les et .
Le 14 thermidor an IX (), la Bibliothèque nationale lui a acheté pour la somme de 300 livres un recueil de lettres de Voltaire à Frédéric II. L'année précédente, Delalain avait confié ces lettres à l'helléniste Jean-François Boissonnade (1772-1857)[3].
Jean-Étienne-Judith Forestier Boinvilliers a écrit de nombreux livres de classe, des manuels de grammaire, des anthologies latine et française, ..., soit une centaine de livres en vingt ans publiés par Auguste Delalain.
Famille
Jean-Claude Delalain, notaire royal à Vitry-le-François ;
Nicolas-Augustin Delalain (1735-1806)[4],[5]. Il a été l'éditeur de l' Almanach des Muses, de Classiques français et du Dictionnaire d'histoire de Sabattier ;
Jacques-Nicolas Delalain (vers 1766-1815), ou Delalain aîné, libraire, graveur et fondeur de caractères, reçu libraire à Paris le [6] ;
Jacques-Auguste Delalain (1774-1852) marié à Paris, en 1809, avec Henriette Madeleine Nau de Champlouis ;
Auguste Henri Jules Delalain (1810-1877), imprimeur de l'Université, président de la chambre des imprimeurs de Paris , marié à Paris, en 1836, à Stéphanie Lagarde (1814-1875) ;
Henri Delalain, imprimeur à Paris ;
Léon Delalain, Léon de Lalain-Chomel (1812-1872), vice-président du tribunal de 1re instance de la Seine, chevalier de la Légion d'honneur en 1863[7] ;
Marie François Maurice de Lalain-Chomel (1844-1921), vice président du tribunal de la Seine, chevalier de la Légion d'honneur en 1920[8] ;
↑Michèle Sacquin, La Bibliothèque Nationale et les manuscrits d'auteurs pendant la Révolution et sous l'Empire, dans sous la direction de Luc Fraisse, Travaux de littérature, ADIREL, Paris, 1998, tome IX, Le maniscrit littéraire. Son statut, son histoire du Moyen Âge à nos jours, p. 256 (lire en ligne)
Edmond Werdet, Histoire du livre en France depuis les temps les plus reculés jusqu'en 1789., E. Dentu, Paris, 1864, Troisième partie, tome II, Études biographiques sur les imprimeurs et libraires de Paris les plus célèbres. Didot leurs devanciers et contemporains (1500-1789), p. 333-336(lire en ligne).