Le film est inspiré d’Ivanhoé (1819), le premier roman de l’écrivain écossais Walter Scott.
Film pour la jeunesse dans lequel figure Elizabeth Taylor[1],[2],[3], son scénario met à l'honneur les valeurs chevaleresques et la lutte contre toute forme d'injustice[4],[5].
La quête épique et romanesque d'un jeune chevalier, fidèle à son roi, pour reconquérir son honneur, son rang, le cœur de sa belle, et libérer son pays de l'oppression exercée sur le peuple par un prince félon.
Synopsis
De retour de croisade en Terre sainte, le seigneur saxon Wilfred d'Ivanhoé retrouve une Angleterre meurtrie sous le joug tyrannique des Normands et de Jean sans Terre, frère félon du roi Richard, qui s'est emparé du trône en l'absence du souverain meneur des croisés. Sans le sou et renié par son père Cédric, Ivanhoé fait le serment de réunir tant bien que mal la rançon de cent cinquante mille marks d'argent réclamée par Léopold V d'Autriche pour la libération de Richard Cœur-de-Lion, capturé sur le chemin le ramenant en Angleterre.
Aidé de son fidèle écuyer Wamba, ancien bouffon de la maison de Cédric qu'il affranchit, Ivanhoé part en quête de la précieuse somme, notamment auprès d'Isaac d'York, patriarche juif qu'il sauve d'une embuscade, et à qui il jure, au nom du roi légitime, de mettre fin aux persécutions infligées à son peuple contre son aide financière. Dans la demeure d'Isaac, il fait la rencontre de Rebecca, la fille du vieil homme, qui tombe amoureuse du seigneur saxon, un amour vain cependant, car le cœur du chevalier appartient à Rowena, pupille de Cédric.
Grâce aux pierreries offertes par Rebecca, Ivanhoé se dote d'un cheval et d'une armure afin de participer, sous couvert d'anonymat, au tournoi d'Ashby, avec des joutes équestres organisées par le Prince Jean, qui cherche à asseoir son autorité en opposant ses meilleurs chevaliers normands aux meilleurs saxons, qui subissent une véritable déroute. Ivanhoé fait son apparition en fin de tournoi, et y défie les Normands un par un avec succès. Devant ces victoires, Robin des Bois et Petit Jean, qui avaient tenté de lui décocher une flèche dans la forêt, lui font allégeance et lui proposent leur aide. Déjà touché lors de l’avant-dernier assaut, Ivanhoé est gravement blessé durant la dernière joute par Bois-Guilbert. Cédric, désormais convaincu que son fils n'est ni un lâche ni un traître, lui accorde son pardon et le réhabilite dans son cœur.
Par vengeance, le Prince Jean ordonne la capture des proches du jeune chevalier. Cédric, Rowena, Wamba, Isaac et Rebecca sont conduits sous escorte au château de Front-de-Bœuf. Alerté, Ivanhoé prend la tête des rebelles saxons de Robin des Bois. Il se rend au château et propose à Bois-Guilbert d'être échangé contre son père. Le Normand accepte l'offre mais s'empare du Saxon sans pour autant honorer sa part du contrat. Bois-Guilbert décide immédiatement de pendre Ivanhoé pour empêcher les archers de Robin des Bois d'attaquer. Mais le chevalier réussit à se sauver. Le siège de la forteresse par la rébellion saxonne conduit à la libération des captifs, sauf Rebecca dont Bois-Guilbert est tombé amoureux et qu'il retient prisonnière. Finalement, la rançon fixée par Léopold d'Autriche est réunie par Saxons et Juifs.
En guise de représailles contre les récalcitrants, Jean fait juger et condamner au bûcher, sur la base de faux témoignages obtenus sous la contrainte, la jeune Rebecca pour exercice de la sorcellerie, au grand dam de Bois-Guilbert. Faisant irruption en fin de procès, Ivanhoé invoque la clause du choix de Dieu consistant à mettre dans la balance d'un duel le verdict prononcé. Ivanhoé, qui représente Rebecca, affronte Bois-Guilbert choisi comme champion du tribunal. Le combat s'achève sur la mort du Normand. Le retour impromptu de Richard Cœur-de-Lion met fin au règne tyrannique du prince Jean.
Selon certaines sources[6], certaines scènes du film auraient été tournées en Écosse au château de Doune, dans les environs de Stirling, mais sur la page de l'office de tourisme écossais[7] consacrée à ce château, c'est la série télévisée de la BBC, Ivanhoé(en) (1997), qui est citée.
Version française
Dans la version française, le prénom de Brian De Bois-Guilbert est prononcé à la française c’est-à-dire comme le mot "brillant"[réf. nécessaire].