Parmi les 33 radioisotopes connus du rhodium, les plus stables sont 101Rh avec une demi-vie de 3,3 années, 102Rh (207 jours), et 99Rh (16,1 jours). Excepté 100Rh et 105Rh (demi-vies respectives de 20,8 et 35,36 heures), tous les autres radioisotopes ont une demi-vie inférieure à une heure.
Parmi les nombreux isomères nucléaires, les plus stables sont 102mRh (0,141 MeV) avec une demi-vie de 3,7 années et 101mRh (0,157 MeV), avec une demi-vie de 4,34 jours.
Les radioisotopes plus légers que l'isotope stable (A < 103) se désintègrent principalement par émission de positron (β+) en isotopes du ruthénium, à l'exception de 101Rh, qui se désintègre par capture électronique en 101Ru, et de 102Rh qui, s'il se désintègre principalement par β+ en 102Ru, se désintègre aussi de façon non négligeable par désintégration β− en 102Pd. Les radioisotopes plus lourds (A > 103) se désintègrent eux principalement par désintégration β− en isotopes du palladium.
Les valeurs marquées # ne sont pas purement dérivées des données expérimentales, mais aussi au moins en partie à partir des tendances systématiques. Les spins avec des arguments d'affectation faibles sont entre parenthèses.
Les incertitudes sont données de façon concise entre parenthèses après la décimale correspondante. Les valeurs d'incertitude dénotent un écart-type, à l'exception de la composition isotopique et de la masse atomique standard de l'IUPAC qui utilisent des incertitudes élargies[3].
Notes et références
↑John W. Arblaster, The Discoverers of the Rhodium Isotopes. The thirty-eight known rhodium isotopes found between 1934 and 2010, Platinum Metals Review, volume 55, Issue 2, April 2011, pages 124-134. DOI10.1595/147106711X555656
Compositions isotopiques et masses atomiques standards :
(en) J. R. de Laeter, J. K. Böhlke, P. De Bièvre, H. Hidaka, H. S. Peiser, K. J. R. Rosman et P. D. P. Taylor, « Atomic weights of the elements. Review 2000 (IUPAC Technical Report) », Pure Appl. Chem., vol. 75, no 6, , p. 683–800 (DOI10.1351/pac200375060683, lire en ligne)