Isidore de PolinièreAugustin Pierre Isidore Polinière
Augustin Pierre Isidore de Polinière, né le à Vire dans le Calvados et mort le à Lyon, est un médecin français et membre de l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon. BiographieIssu d'une fratrie de 5 enfants, Isidore de Polinière est le seul fils de ses parents. Il naît à Vire dans le Calvados le [1]. Sur la volonté de son père, médecin de profession, Isidore de Polinière renonce à une carrière militaire et entreprend des études de médecine. En 1809, il est mobilisé sur le front où il exerce comme aide-chirurgien militaire. Il reprend ensuite ses études, et prend des cours de philosophie et d’histoire. Il soutient sa thèse à Paris en 1815, elle porte sur la puberté[2]. Après son diplôme, il s’installe à Lyon[2]. En attendant de se faire connaître afin de se constituer une clientèle, il occupe son temps à écrire des rapports pour des concours pour des sociétés savantes. Il écrit en collaboration avec Jean-Baptiste Monfalcon, lui aussi médecin lyonnais, un rapport sur la fabrication des eaux minérales artificielles. Il obtient la médaille d’or de l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon en 1821 pour son rapport sur « les avantages et les inconvénients respectifs des hôpitaux et des soins à domicile pour les malades indigents[1] ». En 1822, il participe aux concours de l’Hôtel-Dieu afin de devenir médecin suppléant. Il est classé premier et devient aussitôt médecin titulaire. Il est élu deux fois président de la société de médecine[3]. Puis il est nommé secrétaire général du Conseil de salubrité. En 1832 il quitte l’Hôtel-Dieu et devient médecin à l’hospice de la charité[3]. A la suite de son intervention auprès de René Auguste de Brosses durant la révolution de 1830, où il insiste à ne pas répandre de sang inutilement, il obtient le titre de Baron en 1844. Il meurt le [4]. Sociétés savantesIsidore de Polinière est élu membre de l’Académie des sciences belles-lettres et arts de Lyon en 1832. En 1847, à la création des différentes classes, il occupe un siège à la classe des sciences. Il est président de l’académie en 1836 et en 1845[4]. Publications
Notes et références
Voir aussiBibliographie
Liens externes
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