Il prétendait être le demi-frère, par sa mère, du prince Ioan II. Il est connu sous le nom de Ioan Serpega, Ion Cretzul et Nicoară, et c'était probablement un hetman de cosaquesukrainiens.
Après sa mort, un certain Alexandre Serpega, qui se présente comme son frère, réussit à occuper le trône de Petru Șchiopul pendant un mois du 9 février au , avant d'être pris et empalé.
Sources
(ro) Constantin C. Giurescu & Dinu C. Giurescu, Istoria Românilor Volume II (1352-1606), Editura Ştiinţifică şi Enciclopedică, Bucureşti, 1976, p. 309-310.
Jean Nouzille La Moldavie, Histoire tragique d'une région européenne, Ed. Bieler, (ISBN2-9520012-1-9)
Note
↑Le fait que les principautés de Moldavie et de Valachie se soient reconnues vassale de la « Sublime Porte » ottomane ne signifie pas, comme le montrent par erreur beaucoup de cartes historiques, qu'elles soient devenues des provinces turques et des pays musulmans. Seuls certains territoires moldaves et valaques sont devenus ottomans : en 1422 la Dobrogée au sud des bouches du Danube, en 1484 la Bessarabie (alors dénommée Boudjak), au nord des bouches du Danube (ce nom ne désignait alors que les rives du Danube et de la mer Noire) et en 1538 les rayas de Brăila (alors dénommée Ibrahil) et de Tighina (alors dénommée Bender). Le reste des principautés de Valachie et Moldavie (y compris la Moldavie entre Dniestr et Prut) ont conservé leurs propres lois, leur religion orthodoxe, leurs boyards, princes, ministres, armées et autonomie politique (au point de se dresser plus d'une fois contre le Sultan ottoman). Les erreurs cartographiques et historiques sont dues à l'ignorance ou à des simplifications réductrices. Voir Gilles Veinstein et Mihnea Berindei : L'Empire ottoman et les pays roumains, EHESS, Paris, 1987.