Institut Pierre-Simon-Laplace
L'Institut Pierre-Simon-Laplace (IPSL) est un institut de recherche universitaire qui fédère neuf laboratoires regroupant environ 1 400 membres avec, à parts égales, des chercheurs, des ingénieurs et des étudiants. Ses principales installations sont situées sur le campus Pierre et Marie Curie (Jussieu) de Sorbonne Université[1] à Paris et sur le campus de l'Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, à Guyancourt, dans le département des Yvelines. Il est placé sous la tutelle du CNRS-INSU, de l'UVSQ - Université Paris-Saclay, de Sorbonne Université, du CNES, du CEA, de l'IRD, de l'ENS, de l'École polytechnique, du Muséum national d'histoire naturelle, de l'Institut polytechnique de Paris, de l'Université de Paris et de l'Université Paris-Est-Créteil-Val-de-Marne. HistoriquePierre-Simon de LaplacePierre-Simon de Laplace (1749-1827) était un mathématicien, astronome et physicien français. Il a apporté des contributions fondamentales dans différents champs des mathématiques, de l’astronomie et de la théorie des probabilités et il est un des scientifiques les plus influents de son temps, aussi par sa contribution à l’affirmation du déterminisme. Laplace, en fait, donne l’impulsion finale à l’astronomie mathématique, reprenant et étendant le travail de ses prédécesseurs dans son œuvre en cinq volumes, Traité de Mécanique céleste (1799-1825). Ce chef-d’œuvre a transformé l’étude géométrique de la mécanique développée par Newton en celle basée sur l’analyse mathématique. En 1799, il est nommé ministre de l'Intérieur sous le Consulat. Napoléon Ier, en 1806, lui confère le titre de comte de l’Empire. Il est nommé marquis en 1817, après la restauration des Bourbons[2]. 2009 : implantation à Saint-Quentin-en-YvelinesLes 500 membres sont regroupés sur les sites de Jussieu à Paris et de Guyancourt dans les Yvelines. L'implantation à Guyancourt s'effectue sur le terrain d'une des anciennes ferme de Troux dans le quartier des Garennes. L'architecte Michel Rémon réutilise une partie des bâtiments de l'ancienne ferme, dont la maison de maître, et réalise un bâtiment neuf sur trois niveaux abritant les laboratoires et chercheurs. Ce site accueille la direction centrale de l'Institut et deux laboratoires. Le coût global ont été de 29 millions d'euros pour un équipement d'une surface utile de 8 950 m2, les travaux ont débuté en . En , 250 à 300 chercheurs et ingénieurs étudient les sciences de l’Univers à quelques centaines de mètres de l'Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines[3]. Gérard Mégie (1946-2004), ancien directeur de l'IPSL entre 1991 et 2000, puis président du CNRS, est un des artisans de cette nouvelle implantation. MissionLes laboratoires de l'IPSL élaborent une stratégie commune pour l’étude du « Système Terre » dans sa globalité ainsi que pour l’étude d’autres objets du Système solaire. Ses principaux objectifs sont de :
OrganisationUne fédération de laboratoiresL'Institut Pierre-Simon-Laplace est composé des 9 laboratoires suivants:
DirectionL'Institut est placé sous l'autorité de Robert Vautard depuis le 1er septembre 2019[4]. Précédemment, l'Institut a été dirigé par le climatologue Hervé Le Treut, membre de l'Académie des sciences (France), entre 2009 et 2019. Le climatologue Jean Jouzel[5], vice-président du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), a dirigé l'Institut entre 2000 et 2008. Gérard Mégie a créé l'IPSL et l'a dirigé entre 1991 et 2000. Le centre de modélisation du climatCréé en 1995[6], le centre de modélisation du climat de l’IPSL a pour objectifs de développer le modèle climatique de l’IPSL et de réaliser les simulations climatiques pour améliorer la compréhension du climat et de sa variabilité. Il réalise et diffuse de nombreuses simulations climatiques, notamment les simulations réalisées dans le cadre du projet d’inter-comparaison des modèles couplés (CMIP pour Coupled Model Intercomparison Project). Le modèle climatique de l'IPSL : IPSL-CMDu fait du large spectre de processus représentés dans le modèle climatique de l’IPSL (dynamique, physique, et biogéochimique), ce modèle peut être considéré comme un modèle du système Terre (ESM pour Earth System Model)[7]. Il a pour composantes :
La version du modèle de l’IPSL, utilisée pour la participation de l’IPSL à la cinquième phase du projet CMIP, est IPSL-CM5[7] et IPSL-CM6 pour la 6e phase. Il en existe plusieurs configurations de complexités variables en termes de processus et interactions représentées. Notes et références
Voir aussiLiens externes
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