Après des études de lettres, de cinéma puis d'art[1], Ilya Green commence à composer puis à publier ses premières histoires pour la jeunesse, concrétisant ainsi sa passion ancienne pour le dessin. En 2004, elle publie son premier livre, Histoire de l’œuf chez Didier jeunesse dans lequel Olga, petite fille curieuse, apparait pour la première fois. Olga poursuit ensuite ses aventures dans quatre autres ouvrages[1].
Ilya Green publie en tant qu'auteure-illustratrice mais travaille aussi comme illustratrice en collaboration avec des auteurs d'ouvrages de jeunesse tels qu'Olivier Adam, Nathalie Hense, Stéphane Servant[2], Natalie Tual, Elsa Valentin.
En 2009, à la Foire du livre de jeunesse de Bologne, l'un des plus grands salons internationaux de littérature jeunesse, la « Mention » Opera Prima, catégorie Non-Fiction[3] est décerné à l'ouvrage Les Rêves racontés aux petits curieux, sur un texte de Sylvie Baussier, qu'Ilya Green a illustré.
En 2014, elle est l'invitée de la 8e édition de « Partager ses lectures, accueillir un auteur » à la médiathèque de Mauguio-Carnon dans l'Hérault[1].
Elle expose régulièrement dans des bibliothèques et librairies[4],[5].
Le style d'Ilya Green est reconnaissable à l'onirisme qui imprègne les dessins. Elle utilise des techniques variées : coloriage, peinture, feutres mais aussi découpage, calque, motifs des vêtements, représentation de la nature, expressivité du regard et rondeurs des personnages pour donner à ses dessins une force évocatrice[1],[6]. « Je puise dans mes souvenirs d’enfance, dans la nature. Je m’inspire de motifs de tissus récoltés çà et là pour créer un monde poétique, baigné par le rêve et l’imaginaire[7]. »
On remarque un refus des stéréotypes liés au genre. Ilya Green illustre des albums abordant le sujet des clichés comme Marre du rose, au titre explicite, où une petite fille déteste le rose mais aime les garçons sensibles[8], elle choisit de représenter le père de Bou et les Trois Zours en train de faire la cuisine tandis que la mère peint[9] ou enfin, réalise une histoire sur l'égalité fille-garçon dans La dictature des petites couettes[10],[11].