Identité étudiante européenne

Identité Étudiante Européenne
Logo de l’association
Cadre
Forme juridique Association loi de 1901
Zone d’influence Enseignement supérieur
Fondation
Fondation août 2004
Origine Jeunes UDF
Identité
Représentativité non
Site web idee-asso.org

Identité étudiante européenne (IDÉE) est une association étudiante française de tendance centriste, pro-européenne et à ses débuts proche de l'UDF[1] dont les statuts ont été déposés en préfecture de police de Paris le .

Ses objectifs

L'objectif affiché de cette organisation est d'«occuper le vide politique entre l'UNEF et l'UNI».

Les membres d'IDÉE militent pour:

  • une représentation étudiante qu'ils qualifient de pragmatique, basée sur l'action concrète, et visant avant tout à améliorer la vie quotidienne des étudiants;
  • la promotion de l'égalité des chances, notamment à travers les questions de santé et de logement;
  • l'information des étudiants sur leurs droits, la vie étudiante, les opportunités de mobilité à l'étranger;
  • la mise en place d'une véritable citoyenneté étudiante, en créant le débat et en favorisant l'engagement dans la vie associative et politique;
  • promouvoir l'Union européenne et la création d'un espace européen d'enseignement unifié.

IDÉE s'est prononcée pour le traité établissant une constitution pour l'Europe et pour la mobilisation étudiante de 2006 contre le contrat première embauche tout en s'opposant au blocage des universités.

Organisation

Cette association était présente sur sept universités à savoir Caen, Montpellier, Lyon 2 et Lyon 3, Nice, l'Institut de sciences politiques de Paris, Rennes 2 et Versailles.

Historique

IDEE est créée, avec le but d'être le relais de l'UDF dans les facultés, à la mi-2004. Toutefois, à la suite de dissensions entre la direction de IDEE et l'UDF, le mouvement IDEE devient, au bout de quelques semaines, indépendant de l'UDF, malgré les tentatives de la nouvelle direction de IDEE (jusqu'à la mi-2007) de rapprocher IDEE à l'UDF.

En , Scission de l'association après le départ des sections locales de Caen, Montpellier, Lyon 2 et 3 pour rejoindre la Confédération étudiante lors de son congrès national[2].

Des structures ont toutefois décidé de maintenir l'organisation, ce sont les sections locales de Versailles, Paris 1 et 2.

Représentativité

N'ayant pas disposé d'élu au Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche, Idée n'était pas considérée comme une représentative aux termes de la loi Jospin du .

L'association a en revanche un élu local - M. Tarek Koraitem - au sein de l'Université de Versailles (1 élu dans un UFR en 2005[3]). Idée avait également des élus locaux à Caen[réf. nécessaire] (4 élu en UFR droit-AES, 1 élu au CA et 1 élu au CEVU), à Rennes 1 (1 élu CA et 1 élu CEVU[4], élus qu'elle a perdus depuis[5]), et un élu à Paris I (1 élu dans un UFR[6]).

En , Idée a obtenu, avec l'association Liberté d'étudier, trois élus à Paris I (1 au CA, 2 au CEVU)[7].

À Paris 1, aux élections des conseils centraux du 9 et la « Idée » obtient 0 représentant étudiant au Conseil d'Administration, et 1 représentant au Conseil des Études et de la Vie Universitaire

Liens externes

Notes et références