Huseyn Rasizadeh étudie d’abord chez un molla, puis sur les conseils de l'éducateur de l'époque Kurbanali Sharifov en 1895, il quitte Mollahana et, sans rien dire à son père, entre à l'école de Mohammed Tagi Sidgi "Mektebi-terbie". Djavid rejoint Tabriz et entre dans une école religieuse - madrasah où il étudie les langues arabe et persane ainsi que la littérature classique d'Orient. Un an plus tard, en raison d'une maladie oculaire, il doit arrêter ses études, il retourne au Nakhitchevan, où il poursuit son parcours d'autodidacte. En 1905, Djavid part en Turquie et intègre la faculté de la littérature de l'Université d'Istanbul. Il y rencontre d'éminents écrivains et poètes turcs.
Carrière
En 1909, Djavid retourne dans son pays natal et enseigne pendant longtemps la langue azerbaïdjanaise et l'histoire de la littérature dans les écoles azerbaïdjanaises de Tiflis, Gandja et Nakhitchevan. En 1918, Djavid déménage à Bakou[2].
En 1926, Djavid se fait soigner en Allemagne, et vit à Berlin. Les impressions de son séjour en Europe occidentale se reflètent dans son grand poème "Azer", sur lequel le poète travaille entre 1926-1937.
Arrestation et condamnation
Au printemps 1938, sous la nouvelle direction du NKVD d'Azerbaïdjan et dans le cadre des Grandes Purges, Huseyn Djavid est accusé d'avoir des liens contre-révolutionnaires avec un certain nombre de "Musavatistes". Le 9 juin 1939, le poète est condamné à 8 ans de camp, mais il n'est pas reconnu coupable d'espionnage. Huseyn Djavid meurt en 1941.
Mémoire
Maison-musée de Huseyn Djavid créée à Nakhtchivan[3].
Mausolée de Djavid au-dessus de sa tombe.
Un bas-relief sur le mur du bâtiment de l'Institut des manuscrits de Bakou, dans lequel Huseyn Javid avait vécu en 1920-1937.
Monument à H.Djavid à Bakou par le sculpteur Omar Eldarov.
Timbre d'Azerbaïdjan consacré au 130e anniversaire de la naissance de Javid.