Huguette Dagenais (née à Montréal en 1943) est une anthropologue québécoise. Elle enseigne toute sa carrière à l'Université Laval, où elle a notamment contribué au développement de l'institutionnalisation des études féministes.
L'anthropologie féministe, et de manière plus générale la recherche féministe est née selon Huguette Dagenais « d’une prise de conscience, celle du caractère androcentrique de la science en général »[2]. Dans des champs académiques où les hommes sont les plus nombreux, c'est le vécu des hommes qui est étudié et considéré comme la norme sociale, biologique, anthropologique ; le vécu des femmes est systématiquement négligé[2].
Publications
1980 : Dagenais, Huguette, « Les femmes dans la ville et dans la sociologie urbaine : les multiples facettes d'une même oppression », dans Anthropologie et Sociétés, vol. 4, no 1, pp. 21-36.
1981 : Dagenais, Huguette, « Quand la sociologie devient action : l'impact du féminisme sur la pratique sociologique », dans Sociologie et Sociétés, vol. XIII, no 2, pp. 49-65.
1984 : Dagenais, Huguette, « Les femmes et le pouvoir dans le domaine de la santé », dans Les femmes et la santé, sous la direction de Colette Gendron, Gaëtan Morin éditeur, pp. 107-118.
1984 : Dagenais, Huguette, “L'apport méconnu des femmes à la vie économique et sociale aux Antilles : le cas de la Guadeloupe. Note de recherche”, dans Anthropologie et Sociétés, vol. 8, no 2, 1984, pp. 179-187. (Numéro intitulé : Parenté, pouvoir et richesse).
↑ ab et cFrancine Bordeleau, « Huguette Dagenais : quand la science est féministe », Gazette des femmes, (lire en ligne, consulté le )
↑Marie-José des Rivières et Simona Mancini, « Entretien avec Huguette Dagenais, première directrice de la revue Recherches féministes », Recherches féministes :, vol. 21, no 1, , p. 99–112 (ISSN0838-4479 et 1705-9240, DOI10.7202/018311ar, lire en ligne, consulté le )