Honoré-Gaspard de Coriolis, dit l'« Abbé de Coriolis », né à Aix-en-Provence le [1], et mort à Paris le , est un homme d'église, juriste et historien français.
Honoré-Gaspard de Coriolis naît le [2] à Aix[3],[2] (auj. Aix-en-Provence). Il est le fils aîné de Joseph-Édouard de Coriolis, né en et conseiller au parlement d'Aix à sa mort en , et d'Anne-Marie-Cécile de Blancard[3]. Il a trois frères : Édouard-Laurent (-), Gabriel (-) et Elzéar (-).
Coriolis entre dans la Compagnie de Jésus[3]. À la suite de la dispersion des jésuites, il achète une charge de conseiller à la chambre des comptes et y est reçu le [3]. De à , il est membre du grand-bailliage d'Aix[3]. Par la suite, il devient chanoine du chapitre cathédral de Notre-Dame de Paris[3]. Il meurt en [3].
Au cours de sa carrière, il exerce les fonctions suivantes :
Traité sur l'administration du comté de Provence, Aix-en-Provence, Impr. de Vve A. Adibert, 1786-1788, 3 vol., in-4° 1786, tome 1, 1787, tome 2, 1788, tome 3
Dissertation sur les états de Provence, Aix-en-Provence, Remondet-Aubin, 1867, In-4°, VII-324-CXXVIII p. (lire en ligne)
[Audouard 1910] Jean Audouard, Un drame passionnel à la fin du XVIIIe siècle : le crime du marquis d'Entrecasteaux, président à mortier du parlement de Provence (), d'après les archives du parlement de Provence et des documents inédits, Paris, H. Daragon, , 1re éd., 1 vol., 189, in-8o (OCLC458546727, BNF31740640, SUDOC090496841, lire en ligne).
[Faure 1932] Claude Faure, Recherches sur l'histoire du collège de Vienne en Dauphiné (thèse de doctorat ès lettres, soutenue à la faculté des lettres de l'université de Grenoble en ), Vienne, Martin et Ternet, (réimpr. Paris, Picard, ), 1re éd., 1 vol., 405, gr. in-8o (OCLC490515651, BNF32094544, SUDOC064595595, lire en ligne).