Après avoir occupé le poste d'architecte pour les bâtiments départementaux dans l'arrondissement de Saint-Malo, il reprend la succession de Léonce Couëtoux au poste d'architecte du département d'Ille-et-Vilaine en 1860. Il quitte ses fonctions en 1883.
Formé à l'atelier de son père, d'abord en région parisienne puis à Rennes, il se marie, le , à Sophie Lepord, fille cadette de François Lepord, polytechnicien, ingénieur des Ponts-et-Chaussées et professeur aux Écoles royales d'artillerie et au collège royal de Rennes.
Il s’installe l’année suivante à Saint-Servan, et de cette union naîtront 10 enfants, entre 1839 et 1858 : Arthur (1839-1924) ; Albert (1840-1908) ; Aristide (1843-1916) ; Anaïs (1845-1924) ; Arthème (1847-1862) ; Armand (1849-1926) ; Alice (1851-1928) ; Amalia (1854-1855) ; Alfred (1856-1878) ; Auguste (1858-1944).
En 1947, il réalise la Monographie de l'Eglise Saint-Sauveur de Dinan. Une Monographie jugée digne d'éloges lors de sa réception à la Société libre des Beaux-arts.
Par ailleurs, soulignons également, qu'il dirige de 1851 à 1852, la restauration de l'église de Saint-Sauveur de Dinan.
Architecte de l’arrondissement de Saint-Malo pour les bâtiments départementaux, il collabore activement aux préparatifs du voyage de Napoléon III en Bretagne en [3], notamment dans l’aménagement des appartements de la sous-préfecture, ainsi que dans l’organisation du service d’ordre, en sa qualité de chef capitaine des pompiers de la ville (poste qu’il occupe depuis 1854). Nommé architecte départemental d’Ille-et-Vilaine le , il occupe ce poste jusqu’au [4].
Il décédera à Rennes le , à son domicile du 5, quai Lamennais[5].
↑Jacques Cressard, « Le voyage de Napoléon III en Bretagne », Bulletin et mémoires de la Société archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine, t. XCVII, 1995.