Né en 1914, dans une famille qui compte seize enfants. Hervé de Blignières est sorti de Saint-Cyr en 1937 de la promotion du Maréchal Lyautey. Il combat en Belgique en 1940 à la tête de 80 cavaliers du 31e Dragon. Fait prisonnier par les Allemands, il tente sept fois de s'échapper durant ses cinq années de captivité. Il est libéré en 1945 puis affecté par la suite à l'École militaire de cavalerie de Saumur. En 1948, il entre à la Légion étrangère.
Capitaine, envoyé en Indochine, il commande le 2eescadron du 1er régiment étranger de cavalerie qui combat en Cochinchine. Il quitte l'Indochine en avec trois citations à l'ordre de l'armée. En 1953, il sort premier de sa promotion a l'École supérieure de guerre. Commandant en 1954, il se porte volontaire pour un nouveau séjour en Indochine avec le rôle de former les officiers vietnamiens devant assurer la relève des officiers français. Rentré en France en 1956, il participe à la réforme des études à l'École supérieure de Guerre.
En 1960-1961, il est chef d'état-major de l'organisation de l'armée secrète (OAS) en France. Arrêté en septembre 1961, condamné en septembre 1963 à six ans de détention criminelle, il est libéré fin décembre 1965. Il est le président de l'Association pour la sauvegarde des familles et enfants disparus enlevés par le FLN en Algérie. Il échappe en 1970 à une tentative d'enlèvement probablement commanditée par des voyous en quête du « trésor de l'OAS ».
En 1977, il prend une activité politique au Front National, soutenant la candidature de Jean-Marie Le Pen aux élections présidentielles[1].