Elle a une superficie de 51,41 km2. Comme toute la région, Herne a été fortement marquée à partir de la fin du XIXe siècle par une immigration d'ouvriers venus de Prusse-Orientale, de Silésie, d'étrangers de nationalité polonaise. C'est à Herne qu'est paru en 1909 le journal polonais Narodowiec[1].
Par une réforme de 1974, la ville de Wanne-Eickel a été fusionnée avec Herne.
Le toponyme apparaît dès 880 sous la forme haranni dans le premier terrier de l'abbaye de Werden[2]. Il y avait au Moyen Âge, dans le faubourg de Baukau, le château des seigneurs de Strunkede, vassaux des comtes de Clèves qui obtinrent des charges importantes lorsque la Rhénanie fut rattachée à la Prusse avant l'extinction de leur lignée à la fin du XVIIIe siècle. Le premier d'entre eux, Guezelino de Strunkede, est cité comme témoin dans un acte de l'abbaye d'Essen datant de 1142. La ville est convertie à la Réforme en 1561. Herne devient une gare de la ligne de chemin de fer Cologne-Minden en 1847.
Marian Pachurka (1918-2005), footballeur français, né à Sodingen.
Günter Knefelkamp (1927-2017), homme politique et parlementaire mort à Herne.
Christoph Willms (1948-2015), archéologue allemand, né à Wanne-Eickel.
Notes
↑Dans les années 1900, un enfant sur trois parlait polonais.
↑D'après Rudolf Kötzschke, Die Urbare der Abtei Werden a. d. Ruhr, vol. 2: A. : Die Urbare vom 9.–13. Jahrhundert,, Bonn, coll. « Publ. der Gesellschaft für rheinische Geschichtskunde XX: Rheinische Urbare) », (réimpr. Düsseldorf 1978); vol. 3: B. Lagerbücher, Hebe- und Zinsregister vom 14. bis ins 17. Jahrhundert, Bonn 1908, réimpr. Düsseldorf 1978; vol. 4,I: Einleitung und Register, I. Namenregister, éd. de Fritz Körholz, Düsseldorf 1978; vol. 4,II: Einleitung, chapitre IV: Die Wirtschaftsverfassung und Verwaltung der Großgrundherrschaft Werden, Sachregister, éd. de Rudolf Kötzschke, Bonn 1958, ici particulièrement vol. 2, p. 72.