Henryk Roman Gulbinowicz
Henryk Roman Gulbinowicz, né le à Sukiškes, Vilnius, aujourd'hui en Lituanie et à l'époque en Pologne (à cette époque, Szukiszki, Wilno, Pologne), et mort le à Wrocław, est un cardinal polonais, archevêque de Wrocław de 1976 à 2004. BiographiePrêtreHenryk Roman Gulbinowicz est ordonné prêtre le . Il est alors prêtre en paroisse avant d'être envoyé à l'Université catholique de Lublin pour compléter ses études, obtenant un doctorat en théologie morale en 1955. Il exerce ensuite divers ministères comme celui d'aumônier d'étudiants ou encore comme enseignant au séminaire de Warmia. ÉvêqueNommé évêque titulaire d'Acci (de) et administrateur apostolique de Wilno en Pologne (aujourd'hui Vilnius en Lituanie) le , il est consacré évêque le suivant par le cardinal Stefan Wyszynski. Le , il devient archevêque de Wrocław en Pologne, succédant à Bolesław Kominek, et assume cette charge pendant 28 ans, se retirant le pour raison d'âge. CardinalIl est créé cardinal par le pape Jean-Paul II lors du consistoire du avec le titre de cardinal-prêtre de Immacolata Concezione di Maria a Grottarossa. Il ordonne à Wroclaw le le bienheureux Zbigniew Strzałkowski (1958-1991). Il perd sa qualité d'électeur le jour de ses 80 ans le , c'est pourquoi il ne participe pas aux votes des conclaves de 2005 (élection de Benoît XVI) et de 2013 (élection de François). Henryk Roman Gulbinowicz meurt le 16 novembre 2020 à Wrocław à l’âge de 97 ans[1] d'une pneumonie sévère et d'insuffisances circulatoire et respiratoire[2]. Les funérailles sont célébrées le 20 novembre suivant par l'archevêque de Wroclaw Józef Kupny, en privé, à l'église du Saint-Nom-de-Jésus ; à la demande des proches du défunt, le lieu d'inhumation n'est pas rendu public[3]. Sanctions pour abus sur mineursLe , après enquête, le Saint-Siège décide de sanctionner le cardinal Gulbinowicz pour avoir « commis des actes d’abus sur mineurs, de harcèlement, d’actes homosexuels et de collaboration avec le service de sécurité de l’époque communiste » et a « pris les décisions disciplinaires suivantes à son encontre : interdiction de participer à toute célébration ou réunion publique, interdiction d’utiliser l’insigne de l’évêque, interdiction d’avoir ses funérailles célébrées à la cathédrale et d'y être inhumé[4]. ». Il meurt dix jours plus tard. Notes et références
AnnexesArticles connexesLiens externes
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