Fille d'Albert Lavergne, militaire, Henriette Lavergne entame une carrière universitaire. En 1934, elle est reçue à l’École normale supérieure au sein de la promotion littéraire[2]. Elle fait partie des quarante-et-une normaliennes reçues avant que le concours ne devienne réservé aux hommes en 1940[3]. En 1938, elle est admise à l'agrégation de lettres, la dix-neuvième[4], et est nommée enseignante en classes préparatoires littéraires au lycée Molière aux côtés de Suzanne Rey[5].
En novembre 1938, elle épouse Raymond Arasse[6] à Alger. Né en 1912 à Tours[7], il est admis à l’École normale supérieure au sein de la promotion littéraire en 1933[8] et est admis à l'agrégation de lettres en 1936, le cinquième[4]. De leur union naît Daniel Arasse, historien française de l'art[9].
Engagée à la Franco-Ancienne, elle est candidate indépendante au Conseil d'enseignement du second degré en 1958[10]. Auditionnée en 1964 par la commission d'étude de l'enseignement supérieur, elle y rappelle son attachement au latin, qu'elle enseigne[11].
↑Association des anciens élèves, élèves et amis de l’École normale supérieure, « L'annuaire » , sur www.archicubes.ens.fr (consulté le )
↑Sara Longo, « Arasse, Daniel », L'Archicube, no 15b, , p. 232-236 (lire en ligne).
↑Clémence Cardon-Quint (sous la dir. de Jean-Noël Luc et Gilbert Nicolas), Lettres pures et lettres impures ? : les professeurs de français dans le tumulte des réformes : histoire d'un corps illégitime (1946-1981) (thèse de doctorat en histoire), Rennes, université Rennes-II, (SUDOC150659636), p. 324 et n. 800.