À l'instigation de Jacques Triger, Pierre-Adolphe Pelletreau, négociant demeurant à Vilette dans la Nièvre, et Henri de La Rochelambert, constituent le , devant Me Delamotte, notaire à Paris, une société pour la création et l'exploitation d'une papeterie dite de Sainte-Appolonie, sur le barrage de la Porte-Neuve, du nom de Mme de La Rochelambert.
« Afin d'utiliser ses loisirs, et de venir en aide aux populations de son canton[1] », il entreprit l'exploitation des mines de La Bazouge-de-Chemeré, et réussit à la mener à bien[1].
Une épidémie de malaria à La Bazouge-de-Chemeré en 1853, touche 300 habitants sur une population de 400. Pierre Crié permet de faire assécher un étang qui était la cause principale de l'épidémie aux dépens d'Henri de La Rochelambert qui le poursuit jusqu'au Conseil d'État. Dans un rapport relatif à l'insalubrité de l'étang de la Bazouge-de-Chemeré, Pierre Crié « considérait le miasme paludéen comme la cause unique indiscutable de toutes ces fièvres intermittentes » ;
C'est au milieu de ces honorables occupations qu'il apprend qu'un décret impérial du l'élève à la dignité de sénateur. Il est alors retraité de l'armée, comme officier, avec le grade de chef d'escadron[6].
Le Dictionnaire des contemporains de Vapereau (édition de 1858) signale le marquis de La Roche-Lambert comme « le seul membre du Sénat qui n'eût point reçu de décoration[7] ». Mais en 1859, il est nommé chevalier et, en 1861, promu officier de la Légion d'honneur[6].
Fils aîné de Gabriel René François ( - après le ), comte de La Rochelambert, capitaine de dragons, puis major en second d'un régiment de cavalerie et de Charlotte Marie (1762-1842), fille de Joachim, 4emarquis de Dreux-Brézé (1710-1781) et de Louise Jeanne Marie de Courtarvel (1733-1789), le marquis de La Rochelambert épousa Marie Charlotte Apollonie (1802-1893), fille du vicomte Alphonse de Bruges (1764-1820), lieutenant général, dont il eut :
Gustave Vapereau, Dictionnaire universel des contemporains : contenant toutes les personnes notables de la France et des pays étrangers, vol. 2/2, L. Hachette, , 1032/1802 (lire en ligne), p. 455-456 ;
Nicolas Viton de Saint-Allais, Nobiliaire universel de France : ou Recueil général des généalogies historiques des maisons nobles de ce royaume, vol. 1, Bachelin-Deflorenne, , 386 p. (lire en ligne), p. 191,
Nicolas Viton de Saint-Allais, Nobiliaire universel de France : ou Recueil général des généalogies historiques des maisons nobles de ce royaume, vol. 2, Bureau du nobiliaire universel, (lire en ligne), p. 141 ;
Jourda de Vaux, Gaston, Le nobiliaire du Velay et de l'ancien diocèse du Puy : Noms Féodaux, t. VI, Le Puy, Imprimerie "La Haute-Loire", (lire en ligne)