Henri Van Straten entre en 1911 à l'Académie d'Anvers[2]. Il étudie la gravure sur bois auprès d'Edouard Pellens pendant quatre ans.
De 1914 à 1918, il suit des cours à l'Académie d'Amsterdam, où il découvre la gravure japonaise, l'expressionnisme allemand et le cubisme.
En 1919, il adresse un ensemble de linogravures illustrant L'après-midi d'un Faune à la revue Lumière, qui vient d'être lancée. Il est intégré à la revue, dont il va devenir un membre actif. Il est rattaché au groupe des Cinq (« De Vijf »), également composé de Frans Masereel, Joris Minne, Jan Frans Cantré et Jozef Cantré[3].
À partir de 1937, il délaisse la linogravure pour la zincographie.
Henri Van Straten disparaît en durant les bombardements d'Anvers, sans laisser de trace[2].
Œuvre
L'œuvre gravé d'Henri Van Straten est composé de xylographies, de linogravures, de lithographies[4].
Son œuvre peint compte une centaine de tableaux et d'aquarelles.
↑Francis Mus, « Internationalisme et identité littéraire dans la revue anversoise "Lumière" (1919-1923) » in Bainbrigge, S. Charnley, J. Verdier, C (dir), Francographies - identité et altérité dans les espaces francophones européens, s. l., Peter Lang, 2010, pp. 115-128. (lire en ligne).