Henri Durre
Henri Durre, né le à Maubeuge (Nord) et mort le à Anzin (Nord), est un homme politique français. BiographieAprès avoir passé toute son enfance à Maubeuge, il devient à 18 ans, employé de commerce et militant actif au Parti ouvrier français (POF)[2], puis au Parti socialiste. Il entra dans la vie publique en se faisant élire conseiller municipal de Valenciennes en 1900. Conseiller d'arrondissement de Valenciennes en 1901, il est battu en 1907, mais représene trois ans plus tard, en 1910, le canton de Valenciennes-Nord au Conseil général, dont il devient le secrétaire de 1913 jusqu'à sa mort en 1918. Il est député du 2e circonscription de Valenciennes de 1906 à 1910, inscrit au groupe du Parti socialiste unifié (SFIO). Au renouvellement de 1910, il est battu par Émile Davaine de la Gauche radicale. En 1914, il prend une confortable revanche dès le premier tour de scrutin contre son adversaire Davaine[3]. En même temps que son ami le député Pierre Mélin, il est proposé pour l’attribution de la médaille de la reconnaissance française en 1928. Cette demande indique : en , Pierre Mélin est parti avec Henri Durre de Valenciennes occupée par les Allemands, ils ont traversé, au péril de leurs vies, les lignes ennemies, pour aller siéger au Palais Bourbon. Le , « ayant voulu à tout prix rejoindre leurs compatriotes au premier moment de la délivrance afin de se rendre compte des besoins les plus urgents », Henri Durre est tué à Anzin et Pierre Mélin est blessé grièvement par une balle de mitrailleuse, à la croix d’Anzin. Il est enterré au cimetière Saint-Roch (Valenciennes)[4]. Hommages
nom. Sources
Voir aussiNotes et références
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