Henri Dickson débute à Montmartre, en interprétant les romances de Paul Delmet, Gabriel Montoya et Marcel-Legay, et poursuit sa carrière au café-concert.
Il compose lui-même des mélodies des chansons-valses, « genre qu'il [est] un des premiers à illustrer[3] ».
Dickson collabore avec le parolier Georges Millandy (1870-1964), dont il crée de nombreuses « valses lentes », genre de chansons très en vogue au début du XXe siècle ; certaines de ces valses-lentes ont été reprises, et font partie du patrimoine chansonnier.
Il meurt brusquement le à l'hôpital Marmottan[4] où il avait été transporté à la suite d'un malaise alors qu'il interprétait le Testament de Pierrot sur la scène du Cabaret du Front populaire[5]. Il est enterré au Cimetière du Montparnasse (29e division)[6].
Bibliographie et sources
Georges Millandy, Lorsque tout est fini : souvenirs d'un chansonnier du quartier latin (préface de Gustave Fréjaville, éd. Albert Messein, 1933.
Chantal Brunschwig, Louis-Jean Calvet, Jean-Claude Klein, Cent ans de chanson française, Seuil (1re éd. reliée), 1972 ; ré-éd. coll. Points actuels), 1981 (ISBN2-02-00-2915-4)
Philippe Chauveau, « Dictionnaire historique des cafés-concerts et des music-halls de Paris, suivi d'un article sur les établissements de province » in André Sallée et Philippe Chauveau (dir.), Music-hall et café-concert, Bordas, 1985, p.113-189 (ISBN2-04-016371-9)
Martin Pénet (réunies par) et Claire Gausse (coll.), Mémoire de la chanson : 1100 chansons du Moyen Age à 1919, Omnibus, 1998 (ISBN2-258-05062-6) (2e éd. 2001)