Fils du compositeur et critique François-Henri Blaze dit Castil-Blaze (1784-1857), Ange-Henri-Castil Blaze est nommé diplomate à Weimar en 1839, y traduit le Faust de Goethe. En 1844, il épouse la critique Rose Stuart.
Opposé, comme son épouse, au régime de Napoléon III, inscrit pour la déportation d'urgence, le couple part en exil, de 1851 à 1864, en Allemagne, où il traduit le Don Juan de Mozart.
Beau-frère de François Buloz, il collabore à la Revue de Paris et à la Revue des Deux Mondes[4], sous son patronyme et sous divers pseudonymes dont « Hans Werner » et « F. de Lagenevais », de 1834 à 1851, puis de 1864 à 1883, et est un des critiques les plus prolifiques de la Revue. Il y interroge de nombreuses personnalités, telles Giuseppe Verdi, le [5].
En , le Musée des familles offre à ses abonnés en guise de supplément musical, la partition de Maître Floch, mise en musique par Meyerbeer sur des paroles de Henri Blaze[6]
↑Revue des sciences humaines, no 97-100, 1960, p. 69.
↑(en) Adrian Room, Dictionary of Pseudonyms, 2010, p. 506.
↑(en) Arrigo Boito, The Verdi-Boito Correspondence, 1994, p. 14.
↑Le Musée des Familles, vol. 6, 1838-1839, décembre 1838, p. 96, cité par Jean-Louis Mongin, Jules Verne et le Musée des Familles, Encrage, 2013, p. 91