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Haguigat Rzayeva (en azéri : Həqiqət Əli qızı Rzayeva) née le et morte le , est une artiste, chanteuse soprano et actrice azerbaïdjanaise. Elle a joué un rôle dans la promotion de la musique classique et traditionnelle en Azerbaïdjan entre 1930 et 1960. BiographieEnfance et formationHaguigat Rzayeva naît le dans un village proche de Lankaran[1] alors partie de l'Empire russe. En , elle commence ses études à l’école de Maryam Bayramalibekova. Après la soviétisation de l’Azerbaïdjan, elle déménage à Bakou pour entrer dans une École pédagogique où elle participe à des productions théâtrales amateures, ce qui l'amène à s'intéresser à l'opéra et au théâtre professionnel[2]. Carrière de chanteuse et d'actriceEn 1927, Haguigat Rzayeva est invitée à une audition et est embauchée par le Théâtre d'opéra et de ballet d'Azerbaïdjan. Parallèlement, elle entre au Conservatoire d’État d'Azerbaïdjan, où elle étudie le mugham et l’opéra[3]. À partir de , elle est une artiste du peuple de la République d’Azerbaïdjan[4]. Parmi ses rôles les plus célèbres figurent Leyli, dans Leyli et Medjnoun, Senem dans Pas celle-là, donc celle-ci de U. Hadjibeyov, Telli dans Arshin Mal Alan de U. Hajibeyov, Asli dans Asli et Kerem de U. Hadjibeyov, Shah-Senem dans Ashik Garib de Zulfugar Hadjibeyov, Arab Zengi dans Shah Ismail de M. Magomayev. Après , elle participe à des concerts et au tournage du film La Belle-mère[5]. MortHaguigat Rzayeva décède le à Bakou[6]. Vie privéeElle épouse Huseyn Rzayev, régisseur de l'Opéra Théâtre, avec qui elle a trois enfants. Leurs deux fils poursuivent une carrière dans la musique professionnelle, tandis que leur fille devient professeure de littérature au Conservatoire d'État d'Azerbaïdjan. PostéritéHommageUne rue de Bakou porte son nom en hommage à ses contributions à la culture azerbaïdjanaise[réf. nécessaire]. Contributions et héritageHaguigat Rzayeva a joué un rôle crucial dans l'émergence de l'opéra en Azerbaïdjan. Elle a travaillé avec de nombreux compositeurs azerbaïdjanais de renom (comme Uzeyir Hadjibeyli ou Muslim Magomayev) et a contribué à l'adaptation et à la popularisation de la musique traditionnelle azerbaïdjanaise dans des formes plus classiques[réf. nécessaire]. En outre, elle a été une pionnière pour les femmes dans le domaine de la musique et des arts en Azerbaïdjan, ouvrant la voie à de nombreuses autres femmes artistes. Son héritage perdure à travers ses enregistrements et les nombreuses contributions qu'elle a apportées à la culture musicale de son pays. Elle est toujours célébrée en Azerbaïdjan pour ses contributions à l'art et à la culture, et son influence se fait encore sentir dans la scène musicale azerbaïdjanaise contemporaine[réf. nécessaire]. Récompenses
Notes et références
Liens externes
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