HMS Vengeance (1758)
Le HMS Vengeance est une frégate de sixième rang de 28 canons construite par les chantiers de Saint-Malo et lancée en 1757. Elle est d’abord un navire corsaire français jusqu’à sa capture par la Royal Navy le . Elle conserve ensuite le même nom. HistoireCarrière sous les couleurs françaisesLe Vengeance est construit à Saint-Malo en 1757[1]. Il est capturé par le HMS Hussar sous les ordres de John Elliot, au large du cap Lizard le . Il est alors amené à Plymouth. Un ordre de l’amirauté du autorise son acquisition par la Royal Navy, ce qui est fait le suivant pour la somme de 2 151,3 £[1]. Son nom de baptême est confirmé le jour suivant et il est mis aux normes navales britanniques entre août et pour la somme de 1 619,18 £[1]. Carrière dans la Royal NavyLe Vengeance est mis en service pour la première fois le , en mer d’Irlande sous les ordres de Gamaliel Nightingale[1]. Il passe ensuite sous le commandement du lieutenant Joseph Hunt en et sert au service de recrutement. Il rejoint l’escadre du commodore Robert Duff en . La frégate participe à la bataille des Cardinaux le , de nouveau sous le commandement de Gamaliel Nightingale[1]. Après la bataille, c’est à son bord que John Campbell est envoyé le , par Edward Hawke, annoncer la victoire en Angleterre, nouvelle qu’il remet personnellement au roi George II, après 6 jours de navigation en compagnie de Lord Anson, First Lord of the Admiralty. Un honneur de bataille est décerné au navire en récompense de son comportement durant la bataille[2]. Le , la frégate capture le corsaire français Comte de Nancy[1]. Elle navigue ensuite vers le Québec le et revient en Angleterre en septembre de la même année[3],[1]. Le Vengeance, avec 200 hommes à bord sous le commandement du capitaine Nightingale, capture le corsaire de Saint-Malo Minerve de Joseph Merven et ses 45 hommes le , puis l'Entreprenant le suivant, un 44 canons d’origine armé en flûte avec 26 bouches à feu de 6 et 12 livres et 203 hommes d’équipage[3],[4]. L’engagement avec l’Entreprenant dure trois heures ; le Vengeance déplore 6 morts et 27 blessés, et l'Entreprenant, 15 tués et 24 blessés[4]. Le , le Vengeance se rend maître du corsaire Tigre de Saint-Malo[1], un petit navire armé de quatre pierriers et d’autant de canons à poudre. Le de la même année, la frégate capture un autre corsaire, l'Auguste de La Rochelle, un bateau de 12 canons. Elle reçoit sa part de prise en . Le Vengeance est contrôlé le puis une nouvelle fois le par les services techniques de la Royal Navy[1]. À la suite de ce dernier contrôle, l’amirauté décide le de le transformer en brise-lames, ce qui est fait à Plymouth en octobre suivant[1]. Notes et référencesNotesRéférences
Voir aussiBibliographie: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
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