2 500 ch (1860 kW) aux moteurs Diesel 1 450 ch (1080 kW) aux moteurs électriques
Vitesse
15,5 nœuds (28,7 km/h) en surface 9 nœuds (17 km/h) en plongée
Profondeur
91 m
Caractéristiques militaires
Armement
6 tubes lance-torpilles internes de 21 pouces (533 mm) orientés vers l'avant 2 tubes lance-torpilles externes orientés vers l'avant 2 tubes lance-torpilles extérieurs au milieu du navire, orientés vers l'arrière
Les sous-marins de la classe S, quoique très réussis, se sont avérés trop petits pour des opérations lointaines. Il fallut mettre en chantier la classe T, également très réussie, qui avait 21 mètres de longueur en plus et un déplacement de 1000 tonnes. Alors que les bâtiments de la classe S avaient seulement six tubes lance-torpilles d'étrave, ceux de la classe T en avaient huit, dont deux dans un bulbe d'étrave, plus deux autres dans la partie mince de la coque au milieu du navire[1].
Pendant sa carrière en temps de guerre, le HMS Tactician a servi en mer Méditerranée et en Extrême-Orient. Quand il opérait contre les Italiens, il a coulé le patrouilleur auxiliaire italien V17 / Pia et le voilier italien Bice. Il a également torpillé et endommagé le navire marchand italien Rosandra au large des côtes albanaises. Le navire a coulé le lendemain.
Après avoir été transféré dans l’océan Pacifique, commandé par le Lieutenant commander Anthony Collett, DSC, le HMS Tactician a continué à harceler les navires ennemis, coulant un petit navire japonais et deux voiliers siamois avant la fin de la guerre. Il a pris part à l’opération Cockpit, où il a secouru sous le feu ennemi un aviateur américain abattu, le Lt. D. C. Klahn[2].
Des actualités cinématographiques de 1952[3] montrent le HMS Tactician prenant part à un exercice dans la mer du Japon. Dans ce film, le sous-marin est vu plongeant[4]. Ayant survécu à la guerre et continué à servir dans la marine, le HMS Tactician est finalement démoli à Newport (pays de Galles) le 6 décembre 1963[5].
↑Dans la marine des forces britanniques, HMS signifie Her Majesty's Ship ou His Majesty's Ship, selon que le monarque anglais est de sexe féminin ou masculin
Références
↑Antony Preston et John Batchelor, « Entre les deux guerres : un sentiment de respect », Connaissance de l'histoire, no 4 Sous-marins de 1919 à nos jours, 1er trimestre 1977, p. 17.
(en) J. J. Colledge et Ben Warlow, Ships of the Royal Navy : The Complete Record of all Fighting Ships of the Royal Navy (Rev. ed.), London, Chatham Publishing, (ISBN978-1-86176-281-8).