La classe Oberon était une suite directe de la classe Porpoise, avec les mêmes dimensions et la même conception externe, mais des mises à jour de l'équipement et des accessoires internes, et une qualité d'acier supérieure utilisée pour la fabrication de la coque pressurisée[1].
Conçus pour le service britannique, les sous-marins de classe Oberon mesuraient 241 pieds (73 m) de longueur entre perpendiculaires et 295,2 pieds (90 m) de longueur hors-tout, avec un maître-bau de 26,5 pieds (8,1 m) et un tirant d'eau de 18 pieds (5,5 m)[2]. Le déplacement standard était de 1 610 tonnes ; à pleine charge, il était de 2 030 tonnes en surface et 2 410 tonnes en immersion. Les machines de propulsion comprenaient 2 générateurs diesel Admiralty Standard Range 16 VTS et deux moteurs électriques de 3000 chevaux-vapeur (2 200 kW), chacun entraînant une hélice tripale de 7 pieds (2,1 m) de diamètre allant jusqu'à 400 tours/minute. La vitesse maximale était de 17 nœuds (31 km/h) en immersion et de 12 nœuds (22 km/h) en surface. Huit tubes lance-torpilles de 21 pouces (533 mm) de diamètre étaient installés, six tournés vers l'avant, deux vers l'arrière, avec une dotation totale de 24 torpilles. Les bateaux étaient équipés de sonars de type 186 et de type 187 et d'un radar de recherche de surface en bande I. L'effectif standard était de 68 hommes, 6 officiers et 62 marins.
Au milieu de l’année 1964, le HMS Orpheus rejoint la 3eflottille sous-marine basée à Faslane. En , au large de Malte, il effectue des essais d’évacuation sous-marine, avec une ascension libre record de 500 pieds (150 m). Ses autres tâches comprenaient la formation des équipages canadiens et australiens pour les sous-marins de classe Oberon qui étaient en construction pour ces pays[3]. Le , le HMS Orpheus entre en collision avec son sister-shipHMS Opportune par mauvais temps et dans l’obscurité au large du port de Portsmouth. Une cour martiale a par la suite infligé une réprimande au commandant du Orpheus[4].
↑Dans la marine des forces britanniques, HMS signifie Her Majesty's Ship ou His Majesty's Ship, selon que le monarque anglais est de sexe féminin ou masculin
Références
↑Christopher Chant, Submarine Warfare Today: The World's Deadliest Underwater Weapons Systems, Wigston, Silverdale Books, (ISBN1-84509-158-2, OCLC156749009), [page à préciser]
(en) J. J. Colledge et Ben Warlow, Ships of the Royal Navy : The Complete Record of all Fighting Ships of the Royal Navy (Rev. ed.), London, Chatham Publishing, (ISBN978-1-86176-281-8).