Le HMS L9 et les navires de classe L qui l’ont suivi avaient été agrandis pour recevoir des tubes lance-torpilles de 21 pouces (533 mm) et davantage de carburant. Le sous-marin avait une longueur totale de 70,4 m, un maître-bau de 7,2 m et un tirant d'eau moyen de 4 m. Ces sous-marins avaient un déplacement de 905 tonnes en surface, et 1 091 tonnes en immersion. Ils avaient un équipage de 38 officiers et matelots[1].
Pour la navigation en surface, ces navires étaient propulsés par deux moteurs dieselVickers à 12 cylindres de 1 200 ch (895 kW), chacun entraînant un arbre d'hélice. En immersion, chaque hélice était entraînée par un moteur électriques de 600 ch (447 kW)[1]. Ils pouvaient atteindre la vitesse de 17 nœuds (31 km/h) en surface et 10,5 nœuds (19,4 km/h) sous l’eau[2]. En surface, la classe L avait un rayon d'action de 3 200 milles marins (5 900 km) à 10 nœuds (19 km/h)[1].
Les navires étaient armés de quatre tubes lance-torpilles de 21 pouces dans l’étrave et de deux tubes de 18 pouces (457 mm) sur les flancs. Ils transportaient quatre torpilles de recharge pour les tubes de 21 pouces et un total de dix torpilles de toutes tailles[3]. Ils étaient également armés d’un canon de pont de 4 pouces (102 mm)[4].
Le , le L26 et son sister-shipHMS L19s’échouent lors de manœuvres au large de Kintyre, mais ils sont rapidement renfloués. Le lendemain, le 8 octobre, le L26 a subi une explosion dans le compartiment des batteries dans le port de Campbeltown, en Écosse. L’accident a fait deux morts et 10 blessés[6]. Le commandant du L26, le lieutenant commander John Hugh Lewis, a été jugé par la Cour martiale pour ces accidents. Il a été reconnu coupable d’avoir échoué son sous-marin, et de ne pas avoir vérifié si les batteries du L26 avaient subi des dommages après l’échouement. Il a été sévèrement réprimandé et le commandement du L26 lui a été retiré par le tribunal[7]. Cependant, une deuxième audience l’a exonéré de la responsabilité de l’explosion et l’a réintégré au commandement du L26[8].
Au début de la Seconde Guerre mondiale, le L26 était membre de la 6e flottille sous-marine. Du 26 au 29 août 1939, la flottille s’est déployée dans ses bases de guerre à Dundee et Blyth[9]. Du 20 septembre 1939 au 15 janvier 1940, la 6e flottille sous-marine est déployée au large du Skagerrak, du Jutland et de Horns Rev[10]. À partir du , la Royal Navy et les Alliés commencent à déployer des sous-marins au large de Brest, en France, pour empêcher les cuirassés allemands Gneisenau et Scharnhorst de quitter le port. Le L26 faisait partie des sous-marins affectés à ces patrouilles[11].
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « HMS L26 » (voir la liste des auteurs).
Notes
↑Dans la marine des forces britanniques, HMS signifie Her Majesty's Ship ou His Majesty's Ship, selon que le monarque anglais est de sexe féminin ou masculin
↑(en) « Ocean mystery solved near Nova Scotia », CBC News, (lire en ligne, consulté le )
Voir aussi
Bibliographie
(en) Paul Akermann, Encyclopaedia of British Submarines 1901–1955, Penzance, Cornwall, Periscope Publishing, , reprint of the 1989 éd. (ISBN1-904381-05-7).
(en) J. J. Colledge et Ben Warlow, Ships of the Royal Navy : The Complete Record of all Fighting Ships of the Royal Navy (Rev. ed.), London, Chatham Publishing, (ISBN978-1-86176-281-8).
(en) Jürgen Rohwer, Chronology of the War at Sea 1939–1945: The Naval History of World War Two, Annapolis, Maryland, Naval Institute Press, , Revised & Expanded éd. (ISBN1-59114-119-2).