Il rencontre à Calcutta Mila, médecin qualifié ayant choisi de travailler dans un hôpital de la Croix-Rouge en Inde à la suite de son veuvage en Nouvelle-Zélande. Ils sont tous les deux des Juifs viennois ayant fui l'Autriche après l'Anschluss, en 1938.
Ils se marient et ont deux enfants, une fille et un fils, Jean-Rodolphe Kars, en 1947. Celui-ci fera une courte et brillante carrière de pianiste, puis deviendra prêtre catholique.
En 1948, estimant que l'Europe offrirait à leurs enfants une occasion de faire des études supérieures, ils quittent l'Inde pour venir s'installer en France, vivent quelque temps au Chambon-sur-Lignon, puis s'installent dans le quartier d'Alésia à Paris en 1953. Gustav Kars travaille alors dans une école privée juive.
Encyclopédie des musiques sacrées, dirigée par Jacques Porte, éditions Labergerie, contribution, 1971.
Poetisches Bild als historisches Abbild : Bemerkungen zur Lyrik Georg Trakls, Alfred Doppler, Georg Trakl in wechselnder Bedeutung, Paris, Institut autrichien, 1974.
Peter Altenberg : les idées et l'écriture, par Miguel Couffon, sous la direction de Philippe Ivernel et Gustav Kars, 1975.
Die musikalische Revolution in Wien um die Jahrhundertwende und ihre Folgen bis in die Gegenwart, par Alain Pierre, sous la direction de Joseph Rovan et Gustav Kars, 1975.
Traduction
L'Inde, par Joe David Brown(en), traduction de l'américain par Gustav Kars, New York, Time, 1967.
Sur les traces de la vie : la biologie d'aujourd'hui, par Heinz Woltereck, traduction de l'allemand par Gustav Kars, Paris, Buchet Chastel, 1964.
Le corps, par Alan E. Nourse, préface de Léon Binet, traduction de l'américain par Gustav Kars, Paris, Robert Laffont, 1969.