Guillaume de Fieubet, fils du magistrat Arnaud de Fieubet, secrétaire des Etats de Languedoc et son épouse Jeanne de Madron, est né à Toulouse en 1585. Il est avocat général au Parlement de Toulouse, puis président à mortier dans la même cour[1]. À Toulouse, il est notamment en relation avec Adrien de Monluc[2].
Il est remarqué par Louis XIII qui le nomme le premier président du parlement de Provence. Il meurt à Paris en 1636 sans avoir pu prendre possession de son siège[1].
Il épouse le 2 février 1622 Marguerite de Saint-Pol, fille de Jacques de Saint-Pol, maître des requêtes. Ils ont quatre enfants :
D'azur au chevron d'or accompagné en chef de deux croissants d'argent et en pointe d'une montagne isolée de même[4]
À l'époque moderne, les armoiries de ce type sont nombreuses. Le chevron d'or sur champ d'azur est la pièce honorable la plus utilisée, parce qu'il représente l'idée d'élévation. Il est souvent accompagné d'un meuble en pointe[5].
Notes et références
↑ a et bPaul Masson (dir.), Les Bouches du Rhône : Encyclopédie départementale, vol. 2, t. IV : Dictionnaire biographique des origines à 1800, Paris et Marseille, Honoré Champion et Archives départementales des Bouches du Rhône, , 515 p., p. 203
↑Véronique Garrigues, Adrien de Monluc (1571-1646) : D'encre et de sang, Limoges, Pulim, coll. « Histoire », , 439 p. (ISBN2-84287-376-9), p. 246
↑Jules Villain, La France moderne. Dictionnaire généalogique, historique et biographique, t. III : Haute-Garonne et Ariège, deuxième partie, Montpellier, Firmin et Montane, (lire en ligne), p. 1578-1580
↑Nicolas Vernot, « La signification des armoiries françaises à l’Époque moderne : nouveaux axes de recherche », Revue française d’héraldique et de sigillographie - Études en ligne, no 5, , p. 1-24 (lire en ligne [PDF])
Prosper Cabasse, Essais historiques sur le Parlement de Provence depuis son origine jusqu'à sa suppression : 1501-1790, Paris, 1826, 3 vol., 419, 476 et 496 p.
Jules Villain, La France moderne. Dictionnaire généalogique, historique et biographique, t. III : Haute-Garonne et Ariège, deuxième partie, Montpellier, Firmin et Montane, (lire en ligne), p. 1578-1580