Guillaume Gontier de BiranGuillaume Gontier de Biran est un homme politique français né le à Bergerac (Dordogne) et mort le dans la même ville. BiographieLes Gontier de Biran sont maires de Bergerac de 1693 à 1723, de 1725 à 1730, de 1738 à 1750 et en 1774[1]. Il étudie le droit à Bordeaux, puis à Paris en 1766, avant de revenir à Bordeaux où il obtient ses grades de bachelier et de licencié et est reçu avocat. Il hérite de la charge de lieutenant-général au sénéchal de Bergerac de son grand-père Lapoujade. Il est installé le dans les charge et office de conseiller, lieutenant-général et commissaire-examinateur au siège de Bergerac[2], jusqu'en 1790. Maire de Bergerac de 1779 à 1790. Une de ses passions est l'étude de l'agronomie. Comme nous l'apprend un décret de Lakanal, alors représentant en mission en Dordogne, il a créé un jardin d'histoire naturelle à Bergerac[3]. Il est élu député du tiers état aux États généraux de 1789. Il signe le serment du Jeu de paume, le [4]. Il est député du département de la Dordogne à l'Assemblée nationale constituante jusqu'à sa dissolution le , après l'adoption de la Constitution. Il siège à droite et combat les réformes. Il vote non dans l'affaire d'Avignon au cours de la séance du à l'article de décret : « La ville d'Avignon, le Comtat Venaissin et leurs territoires font partie intégrante de l'Empire français »[5] dans la séance du [6]. Il fait partie des signataires de la protestation su contre les réformes décidées par la Constituante. Il émigre en Allemagne le [7]. Ses biens, biens d'émigré, sont devenus biens nationaux, placés sous séquestre et inventoriés. L'inventaire de sa bibliothèque compte plus de 1 583 titres, des cartes. Il fait deux voyages le long du Rhin avec Pierre Lespine. Il séjourne ensuite en Hollande où il s’intéresse à l'horticulture dans le jardin de Mey-W'liet. Il y continue à acheter des livres pour reconstituer partiellement sa bibliothèque qui ont été expédiés à Bergerac le . Il affirme à son retour d'émigration que sa bibliothèque comptait plus de 8 000 volumes qui ont été dispersés à partir de 1793, pour partie dans la bibliothèque de Périgueux. Grâce à son cousin Maine de Biran, sous-préfet à Bergerac de 1806 à 1811, il peut récupérer en 1807 ceux restés en dépôt à Bergerac, soit 2 187 volumes. Publication
Notes et références
AnnexesBibliographie et source
Article connexeLiens externes |