Portrait du général Guillaume Alexandre Thomas Pégot portant les ordres de chevalier de la Légion d’honneur, de chevalier de l’ordre de Saint Louis et de commandeur de l’ordre des Deux-Siciles, 1818
Il se porte volontaire dans la marine en 1790. Pilotin sur le navire L’Hortézien (ou Orthézien) (1791-1792), il passe capitaine au 3e bataillon de volontaires des Hautes-Pyrénées le , puis lieutenant-colonel en second dudit bataillon. Suspendu de ses fonctions par les commissaires de la Convention, il rejoint l’Armée des Pyrénées orientales (1793-1795) où il devient adjoint provisoire aux adjudants généraux en .
Mis en non-activité en 1795, il est réemployé à l’Armée d'Italie (1796-1798) où il sert comme enseigne sur la flottille du lac de Garde (1796).
Fantassin du Directoire
En 1799, servant à l’intérieur, il est chargé de conduire à l’armée d’Italie un détachement de conscrits de la Haute-Garonne. Devenu chef de bataillon à la suite de la 3e demi-brigade de ligne, adjoint à l’adjudant-général Barbot, à l’état-major de la 10e division militaire à Toulouse le , il se signale lors de la bataille de Montréjeau contre les insurgés de la Haute-Garonne, puis commande provisoirement la place de Toulouse. Il est réformé le .
En 1806, l'empereur Napoléon Ier crée un royaume de Naples qu'il confie à son frère Joseph le . Dans le même temps, Pégot passe au service du Roi de Naples, devenant major puis colonel au 1er régiment de ligne napolitain. En Catalogne, sous Duhesme, (1808-1810), il s’empare de l’ermitage de Moncada, puis sert à la défense de Barcelone.
Passé inspecteur aux revues dans l’armée napolitaine le , général de brigade des armées napolitaines le ), il démissionne du service de Naples le , et rentre en France.
Fin de carrière
La Première Restauration conciliante le reprend à son service en lui conservant son grade de général de brigade (mué en celui de Maréchal de camp) le . On lui octroie le commandement supérieur du département de la Gironde afin qu'il y procède au licenciement des troupes en . Mis en non-activité en 1815, on le met à la retraite le .
Replacé dans le cadre de réserve militaire par la Monarchie de Juillet en 1831, on le voit commandant du département de la Loire le , puis admis définitivement à la retraite le .
« D'azur au rocher à trois coupeaux, sommé d'un pégot (oiseau) d'or, soutenu d'une champagne de gueules, au signe des chevaliers légionnaires. L'écu est sommé d'une toque de velours noir, retroussée de sinople, à un porte-aigrette d'argent, surmonté d'une aigrette blanche[1]. »
Dictionnaire des généraux de la Révolution et du 1er Empire par Georges Six, tomes 1 et 2 (1934)
Archives nationales (CARAN) – Service Historique de l’Armée de Terre – Fort de Vincennes – Dossier S.H.A.T. (côte : 8 Yd 1 802).
Bibliographie
Castillon, Héliodore, Histoire des populations pyrénéennes du Nébouzan et du pays de Comminges : depuis les temps les plus anciens jusqu'à la révolution de 89, Toulouse, Delsol, , 477 p. (lire en ligne)[1]