Il étudie le droit à Montréal[2]. Il est admis au Barreau du Québec en 1875[2]. Il est avocat à Montréal avec Joseph-Aldéric Ouimet, puis il ouvre son propre cabinet d'avocat à Saint-Jérôme[2].
Journalisme
En 1881, il devient copropriétaire du journal régional Le Nord, qui disparaît en 1901[2]. En 1885, il fonde à Saint-Jérôme La Campagne, un journal quotidien régional éphémère qui disparaît en 1887[2]. En 1901, il fonde le journal La Nation, qui disparaît en 1909[2]. Il est copropriétaire du journal La Presse de Montréal, de 1887 à 1888[3] ou 1889[2]. Il est aussi rédacteur en chef de La Presse de 1887 à 1892[4]. En 1896 et 1897, il est propriétaire et rédacteur du journal Le Monde de Montréal[3]. En 1906, il est directeur de L'Album universel[2]. De 1907 à 1909, il revient à La Presse comme rédacteur d'une chronique politique[2],[3].
Comme journaliste et comme homme politique, Nantel est un avocat du développement de sa région et appuie notamment les activités d'Antoine Labelle en ce sens[2].
↑Nouveau dictionnaire illustré historique, géographique, biographique et mythologique, Librairie Beauchemin, Montréal, édition 1928, 396 pages, à la p. 249
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Serge Laurin, Rouge, bleu : la saga des Prévost et des Nantel : chronique d'un siècle d'histoire politique dans la région des Laurentides, Presses Université Laval, Sillery (Québec), 1999, 284 pages, (ISBN978-2-76377671-2). (Extraits sur Google livres.)