Guilherme d'Oliveira Martins
Guilherme Waldemar Pereira d'Oliveira Martins, né à Lisbonne le , est un homme politique portugais. Il est président du Tribunal des comptes. BiographieJeunesse et formationTitulaire d'une licence et d'une maîtrise de droit de l'université de Lisbonne, il participe en 1974 à la fondation de la Jeunesse sociale-démocrate (JSD). L'année suivante, il devient secrétaire général adjoint du Parti populaire démocrate (PPD) et consultant au ministère des Finances, puis au ministère de l'Industrie. Il est recruté en 1977 en tant qu'assistant à l'université de Lisbonne. En 1979, il est nommé chef de cabinet d'António Sousa Franco, ministre des Finances du gouvernement technique intérimaire de Maria de Lourdes Pintasilgo. Du centre-droit au centre-gaucheCette même année, il décide de quitter le PPD et participe à la création de l'Action sociale-démocrate indépendante (ASDI), un parti qui s'associe avec le Parti socialiste (PS) lors des élections législatives du 5 octobre 1980. À l'occasion de ce scrutin, il est élu député à l'Assemblée de la République. Conseiller présidentielIl n'est pas réélu aux élections de 1983 et quitte deux ans plus tard son poste à l'université de Lisbonne. Lors de la campagne présidentielle de 1986, il devient le porte-parole du Mouvement de soutien à Soares pour la présidence (MASP). À l'issue de l'élection, il est nommé conseiller politique du président de la République Mário Soares. À compter de 1988, il partage ce poste avec les fonctions de vice-président de la commission national de l'UNESCO. Du Parlement au gouvernementLors des élections législatives de 1991, il se fait réélire à l'Assemblée de la République, quittant alors le cabinet du chef de l'État récemment réélu. Les socialistes ayant remporté le scrutin de 1995, Guilherme d'Oliveira Martins est nommé secrétaire d'État, chargé de l'Administration éducative, auprès du ministre de l'Éducation Marçal Grilo le . Réélu député aux législatives de 1999, il est promu le 25 octobre ministre de l'Éducation. À l'occasion du remaniement ministériel du , il devient ministre de la Présidence. Avec le remaniement opéré le , il cumule ce poste avec celui de ministre des Finances. Fin de carrière parlementaireAprès la défaite des socialistes aux législatives anticipées du 17 mars 2002, il est élu vice-président du groupe parlementaire socialiste. Il est reconduit après les élections du . Hors de la politiqueIl quitte rapidement l'Assemblée pour devenir président du Tribunal des comptes, fonction dans laquelle il reste jusqu'en 2015. Principaux ouvrages publiés
Hommages
Articles connexesLiens externes
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