Guéshé Lobsang TengyéLobsang Tengyé Guéshé Lobsang Tengyé (à droite) avec le Vénérable Bhikkhu Pasadika (au milieu)
Guéshé Lobsang Tengyé (tibétain : དགེ་བཤེས་བློ་བཟང་བསྟན་རྒྱས, Wylie : dge bshes blo bzang bstan rgyas), né à Lhatsé au Tibet[1] le 31 décembre 1927[réf. nécessaire] et décédé le à l'Institut Vajra Yogini à Marzens dans la région de Toulouse en France[2], est un lama tibétain érudit. BiographieA l'âge de six ans, il entre au monastère de Lhatsé, et y reçoit un enseignement guéloug[3], puis continue ses études au monastère de Séra où il retrouve Lobsang Tenzin Palsangpo, également originaire de Lhatsé[4]. Après le soulèvement tibétain de 1959, il fait deux années de travaux forcés, et s'exile en Inde en 1961 où il rejoint le camp de Buxaduar[1], où il poursuit ses études et obtient le diplôme de guéshé lharampa (le plus haut niveau de doctorat en philosophie bouddhique dans l'école guéloukpa)[3]. Après la visite du 14e dalaï-lama en Thaïlande en 1967, il y est envoyé[4]. Il y approfondit sa formation bouddhique et y effectue des retraites spirituelles[3]. En 1974, il rencontre à Bangkok en Thaïlande Bhikkhu Pāsādika qui devient son disciple. Après le début de la guerre du vietnam, il accompagne Pāsādika en France en 1978 au Temple bouddhique Linh Son de Joinville-le-Pont[4]. En 1980, il rejoint l'Institut Vajra Yogini[5] dans le Tarn où il réside et dirige le programme spirituel[3],[6]. Proche du 14e dalaï-lama[4], Lobsang Tengyé le reçoit en 1982 et 1993 à l'Institut Vajra Yogini à Marzens[7]. En 2007, accompagné de Valérie Camplo, il retourne en visite au Tibet et au monastère de Lhatsé[4]. En , il participe à une manifestation à Toulouse sur la place du Capitole pour dénoncer la répression des Tibétains par le gouvernement chinois lors des troubles au Tibet en mars 2008[8]. En décembre de la même année, il est reçu avec Jean-Paul Ribes au Conseil général de la Gironde[9]. Il meurt le à l'Institut Vajra Yogini à Marzens où il reste 5 jours en l'état méditatif post-mortem de thukdam. Œuvres
Préface
Notes et références
Bibliographie
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