Groupe d'artillerie coloniale de l'Émyrne
Le groupe d'artillerie coloniale de l'Émyrne (GACE) est une unité des troupes coloniales françaises en garnison dans la colonie de Madagascar. Il est stationné dans l'Émyrne, appellation française de l'Imerina, région centrale de l'île. Création et différentes dénominations
HistoriqueCréation, Première Guerre mondiale et entre-deux-guerresLe 2e groupe d'artillerie coloniale de Madagascar est formé le [1], à partir des 7e, 8e et 9e batteries de montagne d'artillerie de marine arrivées sur l'île lors de l'invasion française de 1895. Il compte, en plus de ces trois batteries de montagne, une compagnie de conducteurs[2],[3]. Le groupe devient le le IIe groupe du régiment d'artillerie coloniale d'Afrique orientale française, puis IIe groupe du 7e régiment d'artillerie coloniale le [1]. Le , le 7e régiment d'artillerie coloniale est dissous et le IIe groupe devient la batterie d'artillerie coloniale de l'Émyrne[1], stationné à Tananarive (aujourd'hui Antananarivo). En 1929, la batterie est transformée en groupe d'artillerie coloniale de l'Émyrne[1], toujours à Tananarive[4],[5]. Seconde Guerre mondialeLe , le groupe est réduit et redevient la batterie d'artillerie coloniale de l'Émyrne, puis batterie de dépôt de l'Émyrne le [1]. La batterie participe à la résistance vichyste à l'invasion britannique de Madagascar jusqu'à l'automne 1942[6]. Le , la batterie se dédouble et forme les 1re et 2e batteries de l'Émyrne. Le , la 2e batterie prend le nom de batterie de dépôt de l'Émyrne. Les deux batteries reforment le le groupe d'artillerie coloniale de l'Émyrne, qui est dissous le et devient centre d'organisation de l'artillerie de Madagascar. Celui-ci redonne naissance au groupe d'artillerie coloniale de l'Émyrne le [1], toujours à Tananarive, avec deux batteries tractées et une batterie hors-rang[7]. Après 1945Le groupe d'artillerie coloniale de l'Émyrne participe de mars 1947 à avril 1948 aux opérations de répression de l'insurrection malgache de 1947. Il est dissous le et donne naissance au groupe d'artillerie coloniale de Madagascar (futur I/21e RAMa)[7]. Le groupe est recréé le sous le nom de groupe mixte d'artillerie coloniale de l'Émyrne en regroupant la batterie du détachement motorisé autonome de Madagascar et la compagnie d'instruction et de transport de Madagascar. Il devient Ier groupe du 13e RAMa le [1]. InsignesGroupe d'artillerie coloniale de l'ÉmyrneInsigne homologué H.465 en 1947, il présente une carte de l'« île rouge » surmontée d'un zébu chargeant. Il est ensuite repris par le GACM et I/21e RAMa en changeant le sigle[1]. Groupe mixte d'artillerie coloniale de l'ÉmyrneInsigne homologué G.1436 en août 1957, il présente une tête de zébu sur deux canons croisés, dans une roue dentée (symbole de la motorisation). Il est ensuite repris par le I/13e RAMa en changeant le sigle[1]. Références
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